Nombreux sont les complexes touristiques au Liban,
de la côte jusqu’aux sommets neigeux des montagnes
où les activités sont gérées
durant les quatre saisons.
Sur un littoral paradisiaque du Mont Liban au sud-ouest
de Byblos, ville multimillénaire et historique,
se trouve une ‘oasis’, un espace débordant
d’activités humaines, sportives, touristiques,
natation, détentes, réunions, congrès…
mariages et autres larges festives occasions.
Eddé Sands est l’œuvre d’un seul homme obstiné
et résolu à surmonter toutes les difficultés
qui a donné son nom ou celui de son village
à ce complexe qui dépasse les dix
hectares.
Le village Eddé
est limitrophe du site de Byblos au (nord-est) et
où il n’existe aucun grain de sable ; à
Byblos même, non plus; les étendues
de sable sont modestes.
Quand Balzac parlait du désert, du sable
infini, chaud, il s’exclamait : ‘C’est Dieu, sans
les hommes’ !
Sur nos côtes et en particulier à Eddé-Sands,
c’est Dieu en compagnie des hommes.
Le Liban n’a aucun sens, aucune raison sans les
Libanais. Ici la chaleur humaine l’hospitalité,
l’accueil, les communications, les échanges,
l’amabilité dépassent les portées
linguistiques, ou mystiques du mot sable:
Le sable, cet or réduit en particules, offre
une portée mystérieuse, dont l’étendue
bleuâtre de l’eau est plus profonde que les
horizons lointains des rêves ; ici en ce lieu
Eddé-Sands l’émotion nous saisit :
on admire chaque coin, détail, ensemble,
choix, un environnement poétique et sain.
J’ai visité plus d’une fois ce lieu… Je peux
conclure que l’exigence du promoteur, la première
impulsion, le suivi de l’exécution, bref
tout, était parfait. Artistes, architectes,
ingénieurs, techniciens et tout le personnel
réalisateur procédant à la
construction, œuvraient avec capacité, pour
obtenir un finissage parfait, agréable, beau,
luxueux.
Les touristes et les vacanciers viennent nombreux
s’y détendre et pratiquer leurs sports ou
déguster les mets typiques et délicieux
ou s’adonner à la natation dans les piscines
ou la mer contrôlée en permanence par
des maîtres-nageurs… et tout un service d’entretien
et de propreté.
J’ai connu le lieu dans les années cinquante
; jadis c’était un bord de mer rocheux ;
de vagues terrains où poussaient quelques
cactus, des oliviers, des figuiers, des pins et
quelques parcelles de terre cultivées comme
jardins potagers où l’on cultivait la tomate,
l’aubergine et autres… en plus quelques modestes
huttes, maisons…
Les pêcheurs tiraient là leurs filets,
d’autres y pratiquaient la pêche à
la ligne…
C’était pittoresque et nostalgique…
Et voilà que tout s’est transformé
; il fallait une volonté pour agir, ériger,
construire et un désir d’aimer ; aimer la
terre natale; l’œuvre qu’on crée et qui fait
partie de la nation ; ici, elle s’est appelée
Eddé-Sands.
Des festivités ont été réalisées,
des artistes (chanteurs, danseurs, musiciens etc…)
de renommées mondiales y ont participé
; des foules innombrables animaient les spectacles
; les voitures qui faisaient la queue, dépassaient
les kilomètres sur les routes et autres routes
avoisinantes.
La jeunesse libanaise dans ses fougues est semblable
à celles du monde entier… jeunesse, projets,
développements, richesses, évaluations
etc… ; tout cela ne peut se réaliser sans
la liberté.
Le Liban, ce petit point sur la planète,
porte en lui l’âme de la plus grande nation
dans toute la création.
Je me suis arrêté sur le tourisme en
général, le tourisme culturel, religieux
et sacré, sportif, recherches en faune et
flore, archéologique, etc… spéléologie,
fonds marins… c’est le domaine des spécialistes,
des chercheurs…
Quand une grande idée, un projet de haute
signification s’empare d’un homme, on lui voit remuer
ciel et terre et contraindre la nature et les hommes,
et réaliser une œuvre (littéraire,
artistique, philosophique, etc… ou comme ici sociale,
touristique) qui font l’admiration de ses contemporains
et le renom de son pays.