Les pommiers
du village d'Akoura - Vierge Marie - Grotte Roueiss
Fruit mythologique, biblique et légendaire,
poussant au Paradis terrestre, elle tenta Eve puis
Adam, et fit du premier couple, des humains qui
gagnent leur vie à la sueur de leur front.
Une belle image n’est ce pas?
La pomme que nous connaissons descend d’une espèce
consommée par l’homme depuis le Néolithique
sur les plateaux d’Asie Centrale (Kazakhstan), elle
arriva par la route de la soie chez les Hébreux,
les Grecs, les Romains…
Il en existe actuellement des milliers de variétés
cultivés à travers le monde.
Au moyen âge, les monastères et les
couvents jouèrent un important rôle
dans sa culture, ce qui fut aussi le cas au Liban,
car nos saints moines étaient aussi d’excellents
agriculteurs. Le pommier est un arbre si admiré
au Liban au point de créer à son sujet
des dictons et des contes : ‘là où
il y a de pommes, le médecin ne rentre pas’,
‘une pomme chaque matin et la santé sera
en parfait état’…
Au Liban, ce pays montagneux, riche en eaux, doté
d’un climat féerique, la pomme voisine des
cèdres trouve un lieu favori (de prédilection
pour sa culture).
De la côte jusqu’aux sommets montagneux des
dizaines de variétés poussent et donnent
un fruit juteux, délicieux, succulent… riche
en vitamine C, B, B12, B6,… PP, E, A, de la pectine,
au potentiel antioxydant et anticancéreux.
A partir de 2000m d’altitude se trouve Akoura, perché
sur les hauteurs avoisinant les étoiles dans
la région de Byblos, ici les terrasses se
succèdent pour rejoindre les nuages comme
si ce brave paysan de cette région a eu le
courage de labourer le ciel et de cultiver le pommier
dans le jardin céleste.
Akoura village historique avec son église
taillée dans le roc, vestige d’un temple
romain, des ruines de tours, un rocher où
l’on a sculpte un serpent et une lune.
Le mot Akoura vient du Syriaque et signifie ‘la
source froide’.
Akoura, aux falaises vertigineuses, aux rochers
fiers et uniques, aux bassins d’eaux rassemblées
de la fonte des neiges et qui irriguent les pommiers.
Akoura offre à la vue un paysage pittoresque
et unique.
Les pommiers fleuris, c’est un songe de nuits d’été,
c’est une noce humaine et divine à la fois.
Et lorsqu’ils sont en fruits : rouges, vertes, jaunes
ou rosées, suspendues comme des grappes de
raisins, des lampes sur un sapin de Noël… la
pomme de Akoura est caractéristique, belle,
dure, bien charnue, une sculpture, du cristal… et
quand on la croque, c’est une fontaine de jus qui
jaillit et envahit le palais…
La production des pommes à Akoura est évaluée
en centaines de tonnes.
La pomme, on ne l’épluche pas, chaque particule
en elle porte ses bienfaits…
A Akoura, la fille libanaise n’est pas Eve, ni Sémiramis,
ni …. C’est une mère toute tendresse et grâce,
elle n’est jamais tentée, elle connaît
les limites de l’humain et elle croit en ce Dieu
Sauveur et Eternel.
Si la Jérusalem terrestre est une copie de
la céleste… ici c’est le contraire. L’Eden
ou le Paradis Céleste est une copie de Akoura
la Libanaise.
- Les pommiers du village d'Akoura: >>
Voir
la Vue << (2008-10-01) - Le Village Akoura - Vierge Marie: >>
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la Vue << (2014-06-01) - Grotte de Roueiss (Cave): >> Voir
la Vue << (2014-06-15)