Tripoli,
une des villes qui ont conservé leur cachet
médiéval et antique, une des villes
qui gardent encore tout leur caractère nostalgique
sur tous les plans, urbains, les rues, les coins,
les places, les temples et lieues de culte etc…
Les êtres humains dans leur société,
mœurs, us, coutumes, relations etc…
La tradition, fêtes, le commerce, les communications…
le travail en commun. On y trouve des souks, et
des places pour chaque métier artisanal,
le souk des couturiers, des bijoutiers, des cuivreuse,
des savonniers, des menuisiers, etc…
Même pour les produits de consommation, on
trouve le souk des bouchers, des pâtissiers,
des poissonniers, des vendeurs de volailles, du
matériel ménager etc… comme on trouve
dans certains villes, le quartier des écoles,
des bibliothécaires, librairies, des imprimeries,
on trouve au Liban encore des villages d’Imprimeurs,
des dizaines de grandes imprimeries avec tout leurs
accessoires fonctionnement en permanence. Des villages
dont un métier se généralise
exemple, un village de cuisiniers et de chefs, de
tailleurs de pierres, d’étameurs etc…
En visitant Tripoli, on remarque des centaines d’arrêts
qui passionnent le visiteur.
Auberges et restaurants, ruelles et vestiges, quartiers
et places, citadelle, rue des Eglises, Mosquées,
les souks : souk Haraj, cuivreries, menuisiers,…
La caravane sérail, les hammams, les cafés,
en plus de la plage et des pêcheurs…
Arrêtons-nous au centre de Tripoli, non loin
de la mosquée, à gauche du souk des
bijoutiers, vous vous trouvez alors à l’intérieur
d’une grande bâtisse qui fut au temps des
Ottomans, un arsenal militaire. Tout autour de cette
cour intérieure, se trouvent des bâtiments
de deux étages avec des arcades et qui n’ont
pas été faits pour ce qui en est aujourd’hui
le savon. Le travail là est artisanal ; Tripoli
est entourée de vastes champs d’oliviers,
depuis le Koura jusqu’au Akkar et où la meilleure
huile d’olive se trouve en abondance.
Les artisans fabricant le savon, ont poussé
leur recherches pour fabriquer du savon coloré
et parfumé et présenté sous
des formes différentes ; à part le
côté cube traditionnel, on découvre
toutes sortes de formes, (l’ovale, boule, les fleurs
et fruits, la forme de certains oiseaux et animaux,
et des formes fantaisistes créées
par les fabricants pour satisfaire leurs clients.
Une vaste gamme du savon traditionnel en plus du
savon végétal, aux arômes de
menthe, de rose, violette, ambre, camomille etc…
et des accessoires pour les salles de bains etc….
A l’intérieur de ce khan, on peut voir comment
on travaille, comment on modèle les tablettes
comment écrire, découper ; on peut
voir quelques photos anciennes sur le fondateur
de cet artisanat. On vous explique aussi les différentes
techniques du métier.
On pense actuellement créer le musée
du savon à Tripoli comme ce fut le cas à
Sidon. On est amusé par la manière
d’étaler les tablettes de savon en cercle,
ou en hauteur et en différentes constructions
géométriques. Actuellement avec tous
les détergents, et savons fabriqués
par l’industrie actuelle, la consommation du savon
à l’huile d’olive est en régression,
ce qui fait que les artisans du Khan el Saboun sont
en train de mettre à point du savon ‘bio’
écologique.
Une visite et l’arrêt au khan à Tripoli
est des plus instructives; pourtant, jusqu’aujourd’hui,
il y a beaucoup de foyer qui fabriquent leur savon
à domicile, comme on fabrique le pain et
chacun a sa formule proportionnelle qui varie en
gramme entre huile, eau, et soude.