El Koura est une région qui est limitrophe
au nord du Mont Liban, qui fait suite à Batroun,
chose étrange: dés qu’on prononce le
mot Koura, on pense à l’olive, à l’huile,
à l’olivier comme si le mot était un
synonyme d’olives et ses dérivés.
Koura est une région qui s’étend le
long de la côte de Batroun jusqu’à Tripoli,
et qui s’étend sur un plateau atteignant les
400m à 500m d’altitude.
Ce climat est idéal pour l’olivier, c’est sa
terre, son environnement favori.
L’olivier, cet arbre méditerranéen,
si généreux, robuste, et surtout beau,
son tronc et ses branches avec leurs formes variées
jusqu’à l’infini. Les bras de géants
soutenant la voûte céleste, des bras
d’un anachorète priant Dieu, bras de vierges,
formes de ballerines, de danseuses, toute l’écriture
y est lisible.
C’est l’alphabet, le premier, le Phénicien,
les lettres grecques, syriaques, latines y sont inscrites…
L’olivier, cette mère qui alimente ses fruits,
riches en leur chaire et suc : l’huile utilisée
dans les sanctuaires, maisons, usines… qui n’a pas
goûté à l’olive ? à l’huile,
au savon et tant de crème et médicament
dont elles sont l’élément de base.
J’ai visité et goutté aux olives et
huiles de tout le bassin méditerranéen,
la plus savoureuse, riche, suave, bonne etc… c’est
la libanaise. Ce Liban au climat unique, favorisé,
don de Dieu sur la planète. Olivier, sujet
traité par tous les artistes, peintres, poètes…
créateurs, feuilles et branches symboles de
la paix, arbres sacrés, depuis la plus haute
antiquité, chez les grecs, celui qui coupait
un olivier était puni.
- Amioun, le Koura et l’olivier: >>
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