En quittant Beyrouth se dirigeant vers l’extrême
Nord, à 124km du Beyrouth, le Akkar, pour
atteindre 1200 à 1400m d’altitude, et avant
d’atteindre l’historique forêt de Kammoua’a
nous tombons sur un village: Fneidek.
L’origine du mot est grec qui veut dire auberge
ou Khan qui fut traduit en arabe par Fundock – auberge
puis par petit hôtel ou Fneidek. Les hautes
montagnes de Kammoua’a l’entourent avec la variété
des arbres épaisses, surtout le ‘Azer’.
Le village est féerique et typique, l’on
trouve un ancien moulin à eau, des anciennes
maisons, des vestiges de tombes anciennes et une
chambre taillée dans les rochers.
Se trouve aussi la citadelle de ‘Akouba’ où
l’on trouve des inscriptions remontant à
Nabuchodonosor le roi Babylonien (625-605) le fondateur
de la dynastie chaldéenne, qu’a détruit
l’empire des Assyriens.
Les sites naturels sont très variés
:
- La source des filles (Ain el-Banat)
- la forêt danse de ‘Al-Azer’ typique.
- la source de ‘Houat’ précipice…
- la source de Fneidek.
- la source du barrage ou El Sadd
- une plaine où poussent toutes les variétés
de légumes et de fruits.
- Ils se trouvent aussi beaucoup de puits, de cèdres,
et arbres forestiers…
- le mont Tranta où l’on trouve un très
grand nombre de grottes historiques.
- le mont al Qorneh, ‘le coin’.
Quant aux activités touristiques, sociales,
et culturelles, sportives, etc. malgré son
éloignement de la capitale, elles sont merveilleusement
bien. Ils se trouvent des auberges, des ateliers
d’artisanat où l’on fabrique les anciens
‘socs’ à bois pour labourer, un forgeron,
un club sportif etc. ce qui occupe tous les jeunes
du village.
On rencontre encore à Fneydek des personnes
âgées qui parlent l’ottoman le turc,
car les forces d’occupations ottomanes voulaient
islamiser la terre, ils installèrent plusieurs
colons turcs dans cette région où
vivaient Chrétiens et musulmans en parfaite
harmonie.