Village
à 70 km de Beyrouth, situé dans le
haut Metn au pied de Sannine, à une altitude
de 1350m.
Le
mot en Syriaque veut dire la résidence, la
location, le lieu habitable et en Araméen,
cela veut dire l’appartement, la maison, car ce
village retient le visiteur, le captive, un village
d’une beauté unique que couronne le fier
Sannine à 2600m de haut en cet endroit.
Les
maisons typiquement libanaises, aux tuiles rouges
et en pierre locale, les caractérisent…
Baskinta
fut habité depuis la plus haute antiquité
: les Phéniciens, les Romains, les Grecs.
On trouve encore leurs vestiges ; on a trouvé
dans les fouilles, des anciennes pièces de
monnaie en bronze, en or, en argent ; et on y a
trouvé beaucoup de bijoux que portaient la
reine Hélène, mère de Constantin
; on y voit encore des restes de monuments, de grandes
pierres, un peu plus haut à 1600m de haut
la grosse source de Kanat Bakiche ainsi nommée
au fait du temple de Bacchus, Dieu de l’allégresse
et de la vigne.
De
toutes parts, la haute vallée de Baskinta
se présente comme une immense cuvette que
traverse un torrent. Le ouadi chellet el chakhroub
affluent du Nahr el Kalb.
A
Baskinta, le patrimoine libanais a été
bien préservé surtout dans la construction,
les mœurs, les us et coutumes.
Des
hauteurs de Baskinta on a des vues pittoresques
uniques. Baskinta est un centre d’estivage de grande
importance, les gens viennent de partout, surtout
ceux qui aiment la tranquillité et la nature.
En
hiver c’est plus animé que l’été,
sur les hauteurs de Kanat Bakich, un centre de skis
des plus importants.
L’infrastructure
à Baskinta est bien assurée, téléphone,
électricité, route, écoles,
cliniques, hôtels, restaurants etc… Une grande
Elite intellectuelle est sur place. Penseurs, philosophes,
poètes, hommes de lettres etc…
Mentionnant
l’ermite du ‘Chakhroub’ : Michael Neaïmé
a écrit la plupart de ses œuvres dans une
hutte qu’il aimait aménagée dans un
endroit rocheux. Pour atteindre Baskinta on a plusieurs
possibilités, soit du Kesrouan par Kefarzébian,
soit par les hauteurs du Metn-nord par la route
de Btighrine.
Baskinta
a été comparé à une
perle unique dans un fond marin.
On
trouve en ce village plusieurs couvents et églises
dont les couvents Saint Michel et Mar Sassine, couvent
appartenant aux religieuses de l'ordre des moines
Libanais. La date de sa construction remonte à
1729. Là, les religieuses sont cloitrées
et passent leur temps dans la prière, la
couture, les travaux manuels, l'agriculture. L'une
des figures qui a vécu à Mar Sassine
est le Saint Père Moubarak Holeihel el Hage.
Se trouvent aussi les anciens caveaux, palais des
émirs Abillama, une usine de soie, des pressoirs
pour le raisin, et plusieurs monuments…
Une
petite forêt de cèdres agrémente
cette vallée la plus profonde du Liban dite
vallée des crânes, des grottes, son
ruisseau impétueux, ses bosquets de pins,
ses vergers et ses jardins… que coiffe le mont Sannine.
Le
poète libanais maronite de Lehfed Ibn Qilaï
(15ème siècle) a composé une
saga épique en vers célébrant
les actes héroïques et brutaux des émirs
de ce repaire fondant sur Kab Elias dans la Békaa
afin de se procurer des vivres et qui y trouvèrent
une mort atroce de représailles.
Plusieurs
auberges, hôtels attirent un grand nombre
de touristes.
Des
stations hivernales ont été installées
sur les hauteurs du site avec pistes de ski.
- Baskinta: >> Voir
la Vue << (2012-05-15)
- Baskinta, Chakhroub, Michael Neaïmé:
>> Voir
la Vue << (2011-08-01)