Comme la paume d’une main bien ouverte généreuse
d’où descendent les doigts en des directions
différentes, adossé à un plateau
à plus de mille mètres d’altitude,
tel d’un château d’eau, d’un carrefour, les
routes se distribuent en tous les sens…
Au sud, la localité est cernée de
l’autoroute qui mène à Kfardebian,
une autre vers Faraya aussi et rejoint la Bekaa,
Baalbek, Zahlé… et les centres de ski qu’on
voit des hauteurs de Meyrouba…
Du côté nord-ouest une route franchit
le dos de montagne et descend vers Lassa et les
sources sacrées d’Afca et Kartaba ; à
l’ouest la route d’accès au village vient
du Kesrouan, de Ftouh, de Ghazir et descend vers
Achkout, Harissa, Jounieh…
Ce grand village de Meyrouba est appuyé à
la chaîne du Jabal Moussa, Hrajel… A ses pieds
dans la vallée profonde coule un torrent
dont l’eau vient de ‘Nab el Assal’, ‘Nabel Laban’,
‘Nab el Maghara’… Une strate géologique de
Blanche, énorme surface sus les hauteurs
cernant l’imposant Sannine dominant toute la région…
De ces hauteurs, les eaux surgissent de partout
donnant leur nom au dit village : ''May rouba'',
veut dire : qui abonde en eau, ou riche en eau,
ou l’eau qui gronde…. Des hauteurs du village, à
l’ombre de rares pins parasols, peintres et randonneurs
peuvent observer le ‘Sannine’ en toute sa splendeur
et suivre toutes les variations de ses nuances chromatiques
tout au long de la journée…
Meyrouba est réputé aussi par ses
rochers énormes arrachés à
la Montagne. Ils sont là entourant comme
des sentinelles le village et forment un spectacle
de toute beauté, comme sculptés par
les mains même du Créateur… les uns
ont été baptisés par plusieurs
artistes : le temple, les sphinx, l’Autel, Vénus,
Ramsès, chapiteaux etc…
Les sources ou Aïns sont nombreuses et jaillissent
de partout : ‘Aïn el tannour’ , ‘Aïn el
souan’, ‘Aïn el cana’, ‘Ain Merhege’ etc…
La région est surtout agricole de première
renommée: on y cultive une pommes dite de
Mayrouba; on parlait jadis des ‘pommes de Meyrouba;
on en plantait partout au Liban.
Les arbres fruitiers et forestiers sont nombreux.
Sur les hauteurs on retrouve d’anciennes carrières
préhistoriques remontant au néolithique,
l’âge de la pierre, la région s’offrant
à une aire de chasse de toutes sortes de
gibier.
Quand au village accueillant et hospitalier, respectant
les us et coutumes et protégeant les vieilles
demeures aux arcades typiques, le village s’est
doté d’une infrastructure moderne : électricité,
téléphone, eaux d'irrigation, routes,
urbanisme et administration, une municipalité
qui gère, planifie pour le bon fonctionnement
des établissements publics et privés.
Il se trouve des écoles, cliniques, commerces,
poste de police, postes, hôtels, communications,
tourisme etc… évitant les embouteillages
et les difficultés. Dormir à Meyrouba
et skier à Faraya qui est à cinq minutes
est devenu un slogan.
On
peut visiter à Meyrouba le musée commémorative
de la messagère du Cèdre et de la
Vierge Marie dans le monde, la Présidente,
dame de cœur et d'œuvres caritatives Almaza Saadé;
la première dame honorée par sa Sainteté
le Pape Jean-Paul II dans tout l'Orient.
La municipalité avec son dynamique président
étudie beaucoup de projets :
- Aménagement de la vallée de la croix.
- Le festival national de la pomme,
- Sites électroniques
- Le jumelage avec la ville sainte de Bethlehem
- Projet d’un téléférique reliant
Meyrouba à Fakra ou se trouvent un centre
de ski et des vestiges romains.
- L’amplification internationale de Mayrouba.
- Plusieurs personnalités, religieux hauts
placés, ministres, chefs d’Etats, artistes
etc… ont été honorées.
- Ouverture sur l’univers, ayant comme ambassadrice
la divine mère de Dieu Notre Dame de Meyrouba,
tenant une pomme à la main.
Un stade municipal où se déroulent
des festivités et compétitions chaque
année
Le Saint Patron de Mayrouba est Mar Elias, Saint
Elie cet anachorète qui vécut au temps
de roi Achab (9ème siècle A.J.C.)
qui demeura à Sidon à Sarepta Sarafand
au sud Liban et que l'on considère toujours
vivant. On dit : Mar Elias el Hay, le vivant; il
fut emporté au ciel dans un char de feu comme
le raconte le deuxième livre des rois (2/1-18)…
D’autres églises s’y élèvent
aussi: Notre Dame de Meyrouba, saint Antoine de
Padoue… etc…
- Un centre d’été pour les Pères
Kremistes (les apôtres)
- Et les colonies de vacances …
La majorité de la population est chrétienne,
et maronite ; les gens de Meyrouba sont instruits
; on y rencontre des médecins, des journalistes,
des ingénieurs, des avocats, des hommes de
lettres, des poètes, des écrivains
etc… Des artisans, des hommes de métiers,
des commerçants, des agriculteurs et sont
tous renommés etc...
Le grand peintre Omar Onsi a vécu dans ce
village plus de 25 ans, il en a immortalisé
certains coins, paysages, rochers, portraits etc…
Deux grandes familles: les Saadé et les Khalil
et d’autres s’imposent par leur nombre leur capacité,
leur dévouement, leur énergie qu’ils
sacrifient pour leur village.
Meyrouba est un centre d’estivage et de tourisme
qu’il faut visiter.
Joseph Matar
- Maison Historique
de Rachid Saadé: >> Voir
la Vue << (2013-03-01)
- Place centrale de Meyrouba: >> Voir
la Vue << (2013-01-15)
- Musée Almaza
Saadé:
>> Voir
la Vue << (2013-01-15)
- Mayrouba - La Croix:
>> Voir
la Vue << (2012-12-01)