La Crêperie est un restaurant où l'on
sert des crêpes. Les restaurateurs et chefs
ont chacun leurs recettes secrètes : une
cuisine exemplaire, appétissante, présentations
des plus agréables...
La Crêperie fondée en 1968 a l'avantage
d'être une demeure antique, en pierres taillées,
patinées par le temps. Elle est située
au sommet d'une falaise rocheuse tombant à
pique avec une vue spectaculaire sur la baie de
Jounieh, un endroit des plus féeriques.
Le site est unique, panoramique et pittoresque au
sommet de cette falaise surplombant la baie de Jounieh
entourée par les montagnes qui se succèdent
comme les vagues de la mer, dont Harissa. De la
Crêperie s'ouvrent des horizons d'une grande
beauté. La falaise et la colline où
est perchée cette belle demeure appartenaient
à la famille El Khazen, des notables du Kesserouan.
Ces derniers ont transformé cette maison
en ce restaurant "La Crêperie" où
on sert ce menu traditionnel qu'on cuisinait à
la la Chandeleur. On y sert aussi d'autres plats
de la grande tradition culinaire Libanaise et Française
et tous les produits de la pêche.
Dans la liturgie chrétienne, la Chandeleur
est fixée au 2 février, c'est à
dire 40 jours après la veillée de
Noël du 24 décembre. La date est en
effet censée représenter un épisode
biblique : la Présentation de l'enfant Jésus
au temple par sa mère Marie. Cet évènement
raconté dans la Bible aurait eu lieu 40 jours
après la naissance du Christ. La Chandeleur
doit son nom à la "Festa candelarum"
: en latin, "fête des chandelles".
Dans la tradition chrétienne, il est d'usage
d'allumer des chandelles ou des cierges. Cette tradition
est notamment vivace dans les églises : chez
les catholiques, le prêtre peut profiter de
cette fête pour bénir les chandelles
des personnes venues prier, achetées à
l'avance et qui seront utilisées dans l'année.
Les fidèles en ramènent souvent une
chez eux et l'exposent à leur fenêtre
le 2 février. Pour les chrétiens,
cette clarté rappelle la "lumière"
prodiguée par le Christ et c'est le symbole
du renouvellement de la foi mais aussi de la pureté
de la Vierge Marie. Il s'agit du 33ème jour
de l'année et même la survenue d' années
bissextiles ne change pas sa date. On savoure aussi
les crêpes à retardement, lors de la
mi-Carême: à mi-chemin du Carême
et ses privations, on fait une pause gourmande en
mangeant des crêpes.
A la Crêperie se trouve une grande variété
culinaire pour satisfaire les commandes des fins
gourmets. L'accueil est très chaleureux et
souriant, les serveurs aux petits soins. La maison
nouvellement restaurée est de toute beauté,
les jardins joliment agencés...
Pour y accéder, venant du Sud c'est-à-dire
de Beyrouth, il faut emprunter la route de Kaslik
ou de Sarba. Venant du Nord, il faut prendre la
route de Jounieh et longer la côte passant
au bas de la falaise connue sous le nom de "Batieh".
Là se trouve au bord de la mer et dans les
grottes rocheuses un lieu sacré où
des croyants de toutes les communautés viennent
prier, méditer, plonger les enfants et les
malades dans l'eau, pour les uns c'est Saint Georges,
pour d'autres c'est le "Khoder", des milliers
de personnes viennent faire des vœux et prier Dieu.
Toujours du coté Nord pour arriver à
la Crêperie, on longe une petite bâtisse
à coupole (un petit dôme) envahie par
les herbes sauvages dans un jardin où se
trouvent beaucoup d'arbres. J'ai pu savoir que c'est
le caveau de la famille d'El Khazen, propriétaire
de ce lieu et qu'en cet endroit est enterrée
leur arrière grand-mère de la famille
Khadra.
A la Crêperie on sent qu'on est au firmament,
tout près des étoiles.
Joseph Matar
et William Matar
- La crêperie
Intérieure:
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la Vue << (2016-11-15)
- La crêperie Extérieure:
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