Se dirigeant de Beyrouth vers le Hermel (143 km)
dans la vallée de la Békaa, bifurquant
au nord est, on arrive à Aïn el Zarka
d’où jaillissent les sources de l’Oronte
ou el Assi, le rebelle. (Non loin des sources de
Litani), alors que le Litani se dirige vers le sud,
le Assi, le rebelle se dirige vers le nord, pénètre
en Syrie, Homs, Hama traverse le Gharb du sud au
nord et atteint Antioche, puis se dirige vers la
méditerranée au nord de Lattaquieh.
L’Oronte
jaillissant entre les massifs du Liban et de l’Anti-Liban
c’est-à-dire les deux chaînes montagneuses
à la hauteur d’Héliopolis. Il arrose
sur une longueur de 600km, on le compare à
la Garonne. Selon Strabon, l’Oronte sur une distance
de 8km, coulerait sous terre entre Apamée
et Antioche, en fait il ne fait que passer par une
gorge fortement encastrée quasiment inaccessible
juste après Epiphanie (Hama).
Vallée des plus fertile, abondance en agriculture,
céréales, arbres fruitiers, vignes,
huiles, pistaches, plantes etc.
Un fleuve de 450km qui reçoit aussi les eaux
des monts du nord Liban puis des monts Nossaïris,
puis venant du nord, de l’affluent l’Afrine.
Son embouchure à Antioche qui fut une capitale
de l’Orient (le machrek) avec un port très
important près d’un lac: le lac Amit (on
y voit les quais imposants d’autrefois). Il fait
tourner jours et nuits les célèbres
‘Norias’ qui alimentent plusieurs villes en eau.
Le côté touristique est très
animé. Dans la vallée du fleuve et
dans les rochers se trouvant à 90 mètres
de haut se trouve le monastère de Saint Maron
qu’on peut atteindre en escaladant les rochers.
Les cascades sont caractérisées, celles
de Dardara, nom d’un arbre conifères très
répandu dans la région, un pont historique
du même nom se trouve sur le fleuve.
On peut pratiquer en ce fleuve le sport très
répandu le ‘Canoeing’ une forêt de
cèdres se trouve aussi dans la périphérie
les sites archéologiques de Brissa, une église
Byzantine, un monument mésopotamien en écriture
cunéiforme… des moulins à eau dont
le plus illustre est celui de ‘Al Aniniya’ non loin
d’un antique pont du même nom qui unit le
Liban à la Syrie. Un barrage naturel à
deux kilomètres du pont Dardara autour duquel
se sont tissées beaucoup de légendes.
Les tunnels de Zanoubia creusés dans le roc
et alimentant par ses eaux Palmyre, Tadmor.
Des centaines de cars se dirigent tous les jours
vers cette source et passent leur journée
dans la vallée où se trouvent des
restaurants, des auberges, tous les équipements
pour le sport sont présents (barques, natations,
etc…) des bassins pour la pisciculture et le poisson.
Une terre riche, accueillante et agréable.
Joseph
Matar
- Nahr
el Assi (l’Oronte): >> Voir
la Vue << (2009-05-01)