C'est un nom au pluriel. Pour une région de
haute montagne, très riche en sources, sur
la face Est du Cornet Es-Saouda, dominant la vallée
de la Bekaa.
A voir l'ensemble du paysage, c'est un peu aride avec
quelques arbres parsemés, ça et là,
des genévriers, des chênes verts, point
de terrasses qui se succèdent jusqu'aux pentes
raides des monts. Par endroit la terre est labourée,
l'endroit a été longtemps d'accès
difficile. On peut l'atteindre à partir des
fameux cèdres, et de ce col, longer vers le
nord les pentes des sommets de la chaine "Dar
el Kadib" des pentes enneigées tout l'hiver
jusqu'en fin de juin, qu' on découvre les Ouyouns
Orghoch, de très agréables retenues
d'eau formant de petits centres possibles de promenades
estivales que les cafetiers des villages proches s'empressent
d'entourer de tables et chaises et parasols, de vivres
et de boissons pour les visiteurs d'occasion de plus
en plus nombreux, car, de là, le coup d'œil
sur la Bekaa et l'Anti-Liban est très beau
et les unités lacustres reflètent un
bleu du ciel exceptionnel sur ces hauteurs, on peut
à peine exploiter la terre trois mois.
En cet endroit on est saisi par la beauté du
spectacle: Une oasis, un éden aquatique, six
ou sept retenues d'eau spacieuses, entourées
d'arbres, de bancs, des allées, tout est bien
préparé pour recevoir des touristes,
des passants, des pèlerins…
Un peu de repos dans l'ombre des arbres, prés
de l'eau, dans un climat sévère, sous
un soleil brûlant mais l'air frais le jour et
un froid très prononcé la nuit, un climat
de type montagneux.
A Ouyoun Orghoch on rencontre des Chevriers, des bergers
avec leurs troupeaux chèvres et moutons, qui
viennent se rafraichir d'eau abondante.
A Ououn Orghoch on longe en bordure de la région
du croissant fertile à l'Est duquel s'étend
le grand désert du plateau Syrien.
Si l'on escalade la montagne du coté ouest,
on atteindra, le "Cornet el Sawda" le point
culminant au Liban. En pentes des Ouyoun Orghoch on
se trouve à une altitude de 2500 m. Ouyoun
Orghoch n'est pas un village ni un hameau, mais il
se trouve quelques petites maisons et petits restaurants.
L'endroit est à visiter, se détendre,
respirer, jouir d'un repos agréable et admirer
la nature.
Là on y est à 125 km de Beyrouth à
80 km de Zahlé et 15 km de Ainata, pour atteindre
Ouyoun Orghoch on peut emprunter la route des cèdres
- Saydet el Najat ou la route de Baalbeck el Qaa,
Ainata ou bien celle de Wadi Faara. On traverse encore
des névés où de plaques de neige
se trouvent encore. On y voit des fleurs exotiques
éclatantes et on y jouit d'un panorama extraordinaire;
La promenade en vaut vraiment la peine.