Un village et aussi une région dans la casa
de Wazzani, (Wazzani-Hasbaya). Au sud-est de Marjeyoun,
limitrophe à Israël et au Golan Syrien,
à l’Ouest de Jabal elCheikh, le mont Hermon…
La
région est à 130km de Beyrouth, à
une hauteur de 500 à 600 mètres. On
peut y avoir accès par la route Tyr-Zahrani,
Nabatieh, Deir Mimas, Marjeyoun ou par la route
de la Beqaa-ouest.
Cette
région déchirée actuellement
par l’occupation Israélienne en partie est
objet de discussion sur le plan international. Le
village Al Ghajar est scindé en deux : sous
contrôle israélien au sud ; au nord,
c’est la FINUL qui est déployée. Al
Ghajar attend toujours une juste solution.
Syrien
d’origine Al Ghajar est situé entre le Liban
et le Golan annexé par Israël en 1981.
La ligne bleue avait placé un tiers du Ghajar
au Liban et les deux tiers dans les zones annexées
par l’Etat hébreu. Lors de l’offensive en
juillet contre le Hezbollah, l’armée israélienne
a pris le contrôle de tout le village.
Il
y avait eu de nombreux affrontement entre le Hezbollah
et les troupes israéliennes. Les Israéliens
voulaient isoler le Ghajar du reste du Liban en
voulant annexer le Golan.
Le
village est situé sur une colline stratégique
surplombant la rivière Wazzani qui prend
sa source au Liban et qui est un affluent du Jourdain,
se déverse en Israël alimentant le lac
de Tibériade.
L’origine
du mot Ghajar ? Qui veut dire les ‘tziganes’, les
Gitans ? Il eu des Gitans dans cette région
?
L’armée israélienne a érigé
une clôture de barbelés de 2m 50 de
haut, électrifiée et qui entoure les
limites : nord, ouest, est du village en plus de
remblais de sable à sa limite sud, Israël
a coupé la route qui relie Al Ghajar à
Abbassyeh en y creusant une large tranchée.
Israël
a agit en Etat ‘gangster’ agressif, et expansionniste.
L’Etat
Hébreu modifie ainsi le tracée de
la ligne bleue dessinée par les Nations Unis
en mai 2000. Des champs cultivés appartenant
à des Libanais, des Wakfs maronites, des
biens, etc… se retrouvent ainsi de l’autre côté
des barbelés.
Le
village de Ghajar divisé en deux est aujourd’hui
entièrement occupé par l’armée
israélienne. Les routes sont interdites à
la circulation ; les camions transportent de la
terre libanaise de ‘bonne qualité’ vers des
colonies arides israéliennes ; des civils
libanais sont enlevés, interrogés
pendant des heures ; l’aviation poursuit ses survols
quotidiens du ciel libanais, sans compter les raids,
le vol d’argent, de bijoux… par les mafias israéliens
signalés pendant et après la guerre.
Restituer
cette parcelle de terrain, nécessitera des
mois, sinon des années de discussions. Si
Israël ne se retire pas de Ghajar cela veut
dire qu’il désire créer des troubles.
Les 2000 Syriens qui y résident ont obtenu
la nationalité Israélienne.
Les
Israéliens continuent à pomper l’eau
du fleuve. La vie a repris dans certains villages
désertés pendant la guerre. Le plateau
de Ghajar situé aux pieds de l’Hermon offre
une vue panoramique unique ; la région très
pittoresque se prête à des réalisations
touristiques qu’il faut atteindre une fois l’agression
retiré.
- Le village du Ghajar: >> Voir
la Vue << (2011-06-15)