Capitale: Beyrouth, 2. 210.000 habitants avec ses
banlieues.
Superficie : 10.455 km2.
Population : 4.700.000 habitants.
Régime politique : Le Liban est une république
dont la constitution est fondée sur la classique
séparation des pouvoirs.
Langue nationale : L’arabe. Cependant les langues
française et anglaise sont largement répandues.
GEOGRAPHIE
Le
Liban fait partie de l’Asie Antérieure
dont il forme à l’ouest une façade
sur la Méditerranée. Par sa structure,
il appartient à ce vaste ensemble que constitue
la plate-forme arabique. Par ses frontières,
il touche à la Syrie au nord et à l’est,
à la Palestine au sud, et à l’ouest
au bassin oriental de la Méditerranée.
Le pays est constitué de quatre régions
fortement caractérisées qui s’étendent
parallèlement:
-- Une plaine côtière longue et étroite
qui abrite les principales villes et dont les fameux
ports historiques s’ouvrent sur la Méditerranée;
-- Dominant le littoral, un massif montagneux, le
Mont Liban, dont les sommets s’élèvent
jusqu'à 3000 mètres;
-- Au pied du versant continental du Mont Liban, s’étale
la fertile plaine de la Béqaa qui s’ouvre
au nord sur la Syrie et au sud sur la Galilée;
-- Parallèlement au Mont Liban, se dresse une
seconde chaîne montagneuse qui culmine au sommet
du Mont Hermon et que les Grecs dénommèrent
Anti-Liban, pour la différencier de la chaîne
occidentale du Mont Liban; les deux chaînes
étant connues dans l’Antiquité
sous le nom commun de Liban.
Le territoire libanais s’étend sur une
longueur d’environ 200 km, et sa largeur varie
de 65 à 30 km en allant du nord au sud. Sa
superficie, 10.455 km2, est le quart de celle de la
Suisse. Les principales villes, après la capitale
Beyrouth, sont: Tripoli dans le nord du pays, Zahlé
dans la Béqaa et Saida au sud.
CLIMAT
Le Liban bénéficie d’un climat
très varié, conséquence de sa
configuration et de ses brises marines. Le contraste
des microclimats permet une grande diversité
de cultures: les agrumes et le bananier au nord et
au sud du littoral, la plupart des arbres fruitiers
occidentaux (pommier, poirier, pêcher, prunier,
etc.) dans les régions montagneuses, le blé,
la betterave à sucre dans la Béqaa,
la vigne dans tout le pays. Les cultures maraîchères
permettent d’alimenter constamment la capitale
en produits frais.
Par rapport à l’ensemble du Moyen-Orient,
les pluies sont plutôt abondantes, en moyenne
près de 90 cm par an le long de la côte,
120 à 130 cm dans les montagnes et 60 à
65 cm dans la Béqaa, terre de culture largement
irriguée. La plupart des pluies tombent entre
novembre et mars, les étés ne sont pas
pluvieux, tandis que les autres mois reçoivent
quelques averses. La température à Beyrouth
oscille autour de 20 C, allant d’une moyenne
hivernale de 11 C à une moyenne de 27 C en
été. L’hiver, les chutes de neige
sont fréquentes en montagne. Elles suffisent
à donner une bonne activité aux diverses
stations de sports d’hiver.
Le mauvais temps sévit rarement sur la côte
méditerranéenne, ce qui permet de pratiquer
le ski nautique toute l’année, dans des
eaux dont la température moyenne est de 23,6
C, avec des minima au milieu de l’hiver de 18
C, c’est-à-dire 2 C de plus que la mer
a Brighton ou Deauville pendant les jours les plus
chauds de l’été européen.
Le Liban jouit de 300 jours d’ensoleillement
par an. C’est à peine si pendant une
vingtaine de jours pleins au total, le soleil ne fait
pas de brèves apparitions.
HISTOIRE
La place du Liban dans l’Histoire est bien assurée.
Car c’est ici que l’alphabet aurait été
mis au point d’une manière pratique et
rationnelle, permettant de consigner et conserver
commodément la chronique des événements
successifs. On trouve au Musée National de
Beyrouth un témoignage combien illustre de
cet alphabet qui représenta une véritable
révolution dans la communication entre les
hommes: une inscription sur le sarcophage du roi Ahiram
de Byblos (XIe siècle av. J.-C.).
Plus que celle de la plupart des pays, l’histoire
du Liban a été très largement
déterminée par sa configuration géographique
: d’une part, ouverture des ports côtiers
sur le grand large et de la plaine de la Béqaa
sur l’hinterland, de l’autre, asile des
deux massifs montagneux difficilement pénétrables.
D’où l’importance du Liban dans
la zone névralgique du Moyen-Orient et le rôle
prédominant de ce pays, point d’aboutissement
des caravanes, lien constant entre les civilisations
et les mondes, mais aussi et parfois surtout refuge
des libertés.
Ce sont les ancêtres des Libanais, navigateurs
hardis et actifs commerçants, qui ont fondé
les cités de Byblos, Tyr, Sidon et Beryte.
Ils commerçaient avec les Egyptiens, exportaient
du bois de cèdre et de la teinture du pourpre,
célèbre dans toute l’Antiquité.
Ils fondèrent des colonies aussi loin qu’en
Tunisie, en France et en Espagne, la plus connue ayant
été Carthage, et finirent par contourner
l’Afrique. Ces cités furent souvent menacées,
attaquées, mais elles résistèrent
toujours et leur vocation subsista.
A partir du IXe siècle avant notre ère,
toute cette région fut dévastée
par les conquêtes successives des Assyriens,
des Babyloniens et des Perses qui, tout en convoitant
les richesses des pays conquis, recherchaient une
voie d’accès à la Méditerranée.
Au début du IVe siècle, Alexandre le
Grand détruisit l’Empire Perse et accorda
l’autonomie à certaines villes du littoral
libanais, notamment Tripoli, Jbeil et Saida. Après
la mort d’Alexandre, la region passa sous l’autorité
des Séleucides, mais les Lagides finirent par
les supplanter. Ce fut, en tout état de cause,
l’hellénisation du pays. Mais à
partir du IIe siècle, l’influence romaine
commença à s’imposer, encourageant
les luttes intestines. Ainsi, le Liban passa-t-il
définitivement sous l’influence romaine,
puis byzantine (au Ve siècle), arabe (au VIIe
siècle) et, après les équipées
des Croisés, ce fut la prépondérance
des Mamelouks puis des Ottomans.
Durant la période ottomane, ce furent des Emirs
locaux qui, sous l’autorité d’Istanbul,
administrèrent le Liban. Fakhreddine II Maan
et après lui Bechir II Chéhab renforcèrent
cette autonomie. En 1861, une Commission Internationale
édicta un Règlement Organique du Liban,
mais ce protocole ne concernait que la montagne: la
Béqaa et les ports de Beyrouth, de Saida et
de Tripoli restaient administrés par la Sublime
Porte.
Le démantèlement de l’Empire Ottoman,
à la suite de la première guerre mondiale,
plaça le Liban, avec ses frontières
actuelles, sous mandat français. En 1926, il
devint une république. En 1943, le Liban acquit
son indépendance effective, ce qui lui permit
de participer activement à la fondation de
la Ligue Arabe. Cela encouragea les Libanais à
donner libre cours à leurs aspirations foncières
: un individualisme poussé à l’extrême,
l’esprit d’indépendance, mais aussi
le goût des idées nouvelles et du risque
et un vigoureux instinct commercial.
L'arrêté
du 17/1/1924 N.2385 modifié par la loi N.75
du 3/4/1999 (Articles 2,5,15,49 et 85) stipule:
L'auteur d'une oeuvre littéraire ou artistique
détient du seul fait de sa création
un droit de propriété absolue sur cette
oeuvre, sans obligation de procédures formelles.
L'auteur de l'oeuvre bénéficiera lui-même
de l'exploitation de son oeuvre, il possède
le droit exclusif de la publier, et de la reproduire
sous quelques formes que ce soit. Qu'il s'agisse ou
non d'oeuvres tombées dans le domaine public,
seront punis d'un emprisonnement d'un mois à
trois ans et d'une amende de cinq millions à
cinquante millions de livres libanaises ou à
l'une des deux peines seulement, ceux qui: 1-auront
apposé ou fait apposé fraudulement un
nom usurpé sur une oeuvre littéraire
ou artistique; 2-auront, pour tromper l'acheteur,
frauduleusement imité la signature ou le signe
adopté par un auteur; 3-auront contrefait une
oeuvre littéraire ou artistique; 4-auront sciement
vendu, recelé, mis en vente ou en circulation
l'oeuvre contrefaite ou signée d'un faux nom.
La peine sera aggravée en cas de récidive.
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