De quelle Métropole parle-t-on ? de B’rt, Béryte,
Berytus, … Beyrouth (Bir oute, les puits, on y voit
les anciens puits et le val descend l’eau vers la
mer au nord Mreissé). Géologiquement
Beyrouth était une île ou presque île
de 6km que les fleuves côtiers, et les vents
ensablés ont accolée au socle des collines.
Beyrouth la Phénicienne, l’Assyrienne, la Babylonienne,
la Pharaonienne, la Perse? La Gréco-romaine
? La Byzantine ? Les croisades ? L’arabe ?... ou l’actuelle,
libanaise qui les englobe toutes ?
Merveille de la planète, un miracle de la nature
en cet Orient de mystères, première
faculté de droit au temps des Romains, elle
raconte l’histoire de la civilisation et l’apport
au monde des valeurs phéniciennes.
Palaces, temples, colonnades, cathédrale, Mosquée,
champ de course autrefois donnant sur la mer, porte
du moyen Orient et de toute l’Asie et capitale de
la grande Nation Libanaise.
Une plateforme géologique de 6 à 7km
de long 3 ou 4 de large, île tectonique que
les deux fleuves et les vents ont raccrochée
au socle des collines, elle s’élève
à une trentaine de mètres à Achrafieh
et offre ainsi un merveilleux belvédère.
De la côte, une bordure de mer, assez étroite
en bas de cette esplanade qu’est Achrafieh, à
l’Est en arrière fond de monts et collines
qui s’élèvent progressivement pour atteindre
les hauts sommets du divin Sannine aux neiges éternelles
sur un beau ciel lumineux.
Le bord de mer nord et ouest est rocheux, base d’une
falaise… une plage sablonneuse s’étend à
Ramlet el Baïda en direction du sud où
les centres balnéaires abondent.
Cette presque île, à l’ouest est au nord,
Ras-Beyrouth ou ‘cap’ est bordée par une corniche
de font de mer planté d’arbres et de palmiers
qui rappelle les avenues de la Côte d’Azur et
qui se prolonge vers le nord au nom prestigieux ‘Avenue
des Français’, lieu de rencontre de tous les
Beyrouthins qui, le soir se promènent, lisent,
font du jogging ou se détendent dans les cafés
ou sur des bancs sous les arbres ; chacun s’adonne
à son sport favori.
Sur cette corniche s’alignent un très grand
nombre d’hôtels, de restaurants… d’immeubles
de confort ou du luxe…
A l’ouest se détachent un ensemble de rochers
de très grande beauté et célébrité…
Deux énormes rochers surgissent de l’eau tel
le sphinx dans le désert et qui rappellent
‘Etretat’ en France, comme découpés
de la côte par le jeu des vagues de la mer.
Deux sentinelles, arme au pied devant la capitale,
devant une falaise élevée de 20 à
30m assez longue ; on a accès à ces
ilots énormes et tout proches, en barques ou
à la nage.
Leur appellation ‘Raouché’ est dérivée
du mot ‘rocher’ en français transformé
phonétiquement en arabe et devenu ‘Raouché’.
Les pigeons venaient se réfugier le long des
parois et dans une grotte de ces rochers ce qui permit
de les surnommer ‘Grotte aux pigeons’.
Les ‘on dit’ veulent que l’endroit est réputé
être un lieu d’où les désespérés
viennent se suicider en se jetant du haut de la falaise
ou du rocher.
Les sportifs professionnels viennent devant un grand
public montrer leur prouesse.
Ce rocher est devenu un thème pittoresque peint
par plusieurs artistes peintres et orientalistes et
offre un belvédère unique aux touristes
et promeneurs…
En bord de mer, au nord de ces rochers sur l’axe de
l’A.U.B. se dresse le vieux ‘Phare’ parmi les maisons,
visible de très loin et permet aux navires
et avions de se situer pour entrer accoster dans le
port de Beyrouth. On l’a doublé d’un nouveau
phare moderne en mer, mais qui n’a pas le charme de
l’ancien.
Joseph Matar, William Matar, Kenneth Mortimer,
André Delalande
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