Beyrouth,
la capitale, avait de tout temps sa place en cet Orient
de rêve : Phéniciens, Romains avec la
première Faculté de Droit, Arabes, croisés,
etc.., jusqu’à notre temps. Beaucoup de vestiges
anciens sont là que l’on peut admirer. Parmi
les monuments contemporains réalisés
en ce début du troisième millénaire,
il faut compter la grande mosquée ‘Mohammad
el Amine’ qui est un chef d’œuvre d’architecture religieuse,
et abrite un tombeau où reposent l’ancien premier
ministre: Rafic Hariri et ses compagnons, martyrs
de la Nation.
La mosquée ‘Mohammad el Amine’ est située
au centre ville, au nord ouest de la place appelée
jadis ‘places des canons’ puis ‘place des martyrs
et enfin place de l’Indépendance, au nord-est
de l’Eglise Saint Georges des maronites, sur les vestiges
de la Faculté de Droit du temps des Romains.
Ce monument ajoute à Beyrouth une valeur esthétique,
religieuse, culturelle et nationale. La première
pierre y fut mise par le président du conseil
Rafic el Hariri en l’année 2003 et il le considérait
comme son propre et personnel projet. Ce projet fut
achevé après la mort du président.
Son corps y repose, dans un lieu accolé à
la mosquée.
Cette mosquée offre 10700m2 de surface plane
sur quatre étages. Elle est armée de
quatre minarets dont la hauteur dépasse les
72 mètres, la coupole s’élève
à plus de 42m en dessus de l’espace de prière.
Le plan architectural en général est
d’un aspect Ottoman évoquant la Sainte Sophie
d’Istanbul de caractère libanais et des détails
et illustrations de style ‘Mamlouk’ égyptien.
La pierre utilisée est de couleur jaune-ocre.
La coupole est d’un bleu foncée, le métal
précieux l’or, est présent aussi, ce
qui donne plus de richesse et d’éclat sous
le soleil du Liban.
Elle se situe proche de la mer, la grande bleue, elle
fait face au monument des martyrs, les héros
de notre Indépendance. Jadis la place était
la plus animée de Beyrouth : centre commercial,
parking, grands magasins, hôtels, marchands
des quatre saisons, journaux, cinémas, maisons
de passe, foire aux légumes, non loin des écoles
(écoles des Frères) face au port, les
taxis, trains, les locaux de la police, les banques,
les bureaux de changes etc…
C’était un centre vital, très caractéristique.
Ce n’est plus le cas actuellement, les unités
vitales se sont dispersées un peu partout dans
la ville. La présence des Eglises, Mosquées
et vestiges, rues piétonnes, en font un centre
touristique de premier ordre
Joseph
Matar
- Beyrouth, Le Grand Sérail à
l'interieur: >> Voir
la Vue << (2009-09-01)