Depuis la plus haute antiquité, les sports
équestres ont eux leur place dans les sociétés…
Le cheval, ce fier ami de l’homme, domestiqué,
coureur remarquable et d’adaptation universelle est
d’une grande beauté. Il s’est vu lancé
dans des parades et des compétitions de vitesse
; ses épreuves passionnent les fans grands
et petits. Toutes les civilisations nous ont laissé
des vestiges de leur Hyppodrome, de Babylone, en passant
par Tyr la Phénicienne, jusqu’à Rome
etc… jusqu’à nos jours… Vincennes à
Paris, Derby à Espon en Grande Bretagne et
autres, pour nous arrêter à Beyrouth,
place du Musée, centre sud ouest de Beyrouth,
limitrophe à l’Ambassade de France, sur un
vaste terrain de 2km2, planté de pins depuis
l’occupation Ottomane.
Un champ de courses, où Hippodrome a été
aménagé, activé les samedis et
dimanches surtout.
L’entrée principale se trouve sur la corniche
entre le musée et la place Barbir.
Le terrain où courent les chevaux est circulaire,
les joueurs et les gageurs ont leur place sur une
estrade aménagée pour les circonstances.
Du côté nord sont les écuries
où se soignent les chevaux qui sont de propriété
privée de certains éleveurs et passionnés
des jeux de courses.
L’hippodrome de Beyrouth – dont le nom officiel est
‘Hippodrome du Parc de Beyrouth’ – est un champ de
courses de chevaux à Beyrouth au Liban. Il
avait été aménagé en 1885
dans le quartier de Bir Hassan, un faubourg de Beyrouth.
Il fut déplacé en 1918 sur un terrain
de l’Avenue Abdallah Yafi adjacent à la forêt
des pins de Beyrouth. Ce fut dans sa Résidence
des Pins que le Général Gouraud proclama
l’existence du Grand Liban en 1920.
En
vue des courses de chevaux nationales et internationales,
l’hippodrome étendit son champ de spectacle
chaque printemps pour offrir plus de 160 démonstrations
à plus de 24000 visiteurs venus du Liban, la
Syrie, de la Jordanie, de Chypre et autres pays européens.
Une
tradition remontant à plusieurs siècles.
Les chevaux et les courses de chevaux au Liban bénéficient
d’une longue tradition d’excellence. L’hippodrome
de Tyr, assez bien préservé jusqu’à
ce jour, était l’un des plus vastes et des
plus impressionnants de l’ancien empire romain rivalisant
même avec celui d’Olympie.
L’ancien hippodrome romain de Beyrouth a disparu,
mais des vestiges de son glorieux passé sont
exposés au Musée National de Beyrouth.
Le
terrain et les tribunes du champ de courses sont la
propriété de la municipalité
de Beyrouth et sa direction est la propriété
d’une organisation non lucrative Sparca (Société
de protection et de mise en valeur du cheval arabe
au Liban).
L’intérêt
accordé par un grand nombre d’enthousiastes
du cheval arabe assure sa continuité et sa
prospérité autant que sa place dans
l’histoire et les sports.
Le
cheval arabe est une réussite de notre mère
nature. Jusqu’à la fin du 19e siècle,
de remarquables libanais se passionnèrent dévotieusement
pour ce noble animal et encouragèrent le sport
des courses.
Ils parcoururent le désert de Syrie, malgré
toutes sortes de fatigues, en vue de sélectionner
les plus beaux et les plus performants chevaux pour
leurs propres écuries.
Aujourd’hui,
cette passion pour le cheval arabe s’est étendue
au monde entier, et la concurrence est le mobile sous-jacent
de l’élevage des chevaux. L’hippodrome de Beyrouth
a été conçu pour la continuité
du cheval arabe et sa piste sablonneuse fait voir
avec le temps qu’elle est un des meilleurs tests de
la rapidité et de la vigueur du cheval arabe.
- Hippodrome de Beyrouth: >> Voir
la Vue << (2009-09-01) - Exposition
horticole Fête du Printemps:
>> Voir
la Vue << (2016-06-01) - Exposition
horticole Fête du Printemps:
>> Voir
la Vue << (2016-06-01)