La
civilisation chrétienne, cette grande lumière
qui éclaira l’existence depuis les Pharaons
passant par Platon et s’incarnant depuis deux mille
ans en le Messie Christ. En cette religion de l’amour,
du sacrifice de soi, de l’émancipation, de
la liberté, de l’égalité, de
toutes les valeurs dans tous les domaines (science,
art, sainteté, recherche etc…).
La chrétienté a vu s’épanouir
en son sein beaucoup d’ordres s’occupant d’autrui,
des démunis, des pauvres (aides, éducation,
hospitalisation, soins divers etc…).
Rien qu’à mentionner Sœur Theresa de Calcuta
et beaucoup d’autres… les Franciscains, les Dominicains,
les Jésuites (les Saints Cœurs) les Sœurs de
Saint Vincent de Paul, celles de la Charité…
Ces ordres ont vu le jour partout dans le monde et
se sont répandus dans tout l’univers comme
le blé du semeur qui sème à tout
vent.
Au Liban, des dizaines d’ordres s’activent et vivent
leur mission.
Nous allons nous arrêter chez les Religieuses
de Sainte Anne de Besançon.
Besançon est une ville au Sud du Jura en France,
les religieuses portant ce nom se sont répandues
dans tout le monde et au Liban particulièrement
dans leur couvent à Minet el Hosn à
Beyrouth. En 1908, le Père Rémy et Mère
Marie Anne fondèrent à Minet el Hosn
dans un immeuble appartenant à la société
de Saint Vincent de Paul, leur œuvre se développa,
elles donnèrent des cours de littérature,
de philosophie et arts plastiques et une école
ménagère. L’école ménagère,
pour les filles et dames, œuvre pour la formation
des petites servantes et la protection des jeunes
filles.
En 1911 Sœur Herman-Joseph développa trois
écoles gratuites : L’une pour les filles, l’autre
pour les enfants de la paroisse et la troisième
adjointe à l’école ménagère.
Cet essor lui valut la Médaille de la Meute
en 1936-1913. Sœur Herman Joseph acheta un terrain,
et y construisit des locaux au centre ville.
1914-1918: Durant la première guerre mondiale,
les activités furent arrêtées.
Les sœurs Françaises furent obligées
par les Ottoman de quitter le Liban, elles seront
remplacées par des sœurs Libanaises et Suisses
: elles distribuèrent des vivres dans leur
quartier offrant des soins, aidant…
1924: Une maison d’éducation et un orphelinat
furent créés.
1969: Elles furent transférées dans
un grand espace avec leurs écoles complémentaires
et secondaires.
1976: Les deux branches de Beyrouth et de Hazmieh
furent fermées durant la guerre. Les religieuses
ouvrirent une école à Kfour dans le
Kesrouan.
1977: Sainte Anne de Beyrouth rouvrit ses portes d’une
façon continue jusqu’à nos jours.
La maison de Minet el Hosn est très pittoresque
et agréable. Le jardin de l’école est
florissant, un des plus beaux de Beyrouth. Ce jardin
est bien entretenu, divers arbres y poussent, surtout
le cèdre devant le bâtiment principal
considéré comme historique.
On est en admiration devant cette grande œuvre humaine,
sociale, éducative etc… à la fois.
Les religieuses ont beaucoup de mérite. Elles
sont dévouées à la formation
des filles du Liban de n’importe quelle confession
et communauté.
L’on dit: ouvrir une école c’est fermer une
prison, et c’est dont on a toujours besoin au Liban.