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 Youssef Bey Karam: 05/05/1823 - 07/04/1889 |
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Dans les livres d’histoire, Youssef Bey Karam est un nationaliste (comme disent les Occidentaux) mais en réalité il était plus que cela…
Originaire de Ehden-Zghorta (Nord du Liban) Youssef Bey Karam combattu l’occupation ottomane…
Enfant prodige, dès l’âge de 7 ans il maîtrisait aussi bien l’Araméen que l’Arabe, le Français et l’Italien.
Lettré mais également un militaire…
Il fut entraîné, dès son plus jeune âge, non pas à l’art de faire la guerre mais à la stratégie militaire pour délivrer son peuple sans distinction…
Au début, à mains nues, puis à l’escrime, au tir, sans oublier l’art de maîtriser l’équitation…
Ce qui lui permit de sortir toujours vainqueur lors des combats…
Tout au long de sa vie, il n’afficha aucune défaite…
Le « fameux Lawrence d’Arabie » que vénèrent tant d’abrutis occidentaux, n’était qu’une lopette, sans comparaison commune avec Youssef Beq Karam.
Son combat pour le Liban Libre
Une de ses batailles les plus connues : Bnashé (près de Zgharta) où lui et quelques 800 fidèles militaires, bien qu’en infériorité numérique, réussirent à battre à plate couture plusieurs dizaines de milliers de turcs.
Mais d’autres victoires s’ensuivirent tout au long des années 1866 et 1867 ayant presque anéanti l’armée turque et par conséquent l’hégémonie turque au Liban…
Sans aide « extérieure » ni des Italiens, ni des Français et encore bien moins des Anglais et consorts…
La fin de l’occupation ottomane, en tous les cas au Liban était certaine.
Le gouverneur et tyran Daoud pacha a été obligé de s’enfuir de sa résidence qu’il occupait à Beiteddine, se réfugiant à Beyrouth où il arriva à convaincre les excrémentiels « ambassadeurs » européens de menacer Youssef Bey Karam, par l’intervention de leurs troupes.
Le compromis et la compromission, c’est bien connu, comme par exemple avec Ponce Pilate…
Sans oublier les intérêts géopolitiques et les profits commerciaux…
Notre bien aimé Youssef Bey Karam, sous la pression des « oxy-dentaux » a été obligé de céder, au grand soulagement des ottomans.
La France sous Napoléon III, s’engagea en échange de l’exil de Youssef Bey Karam, pour qu’il n’y ait pas de représailles à l’égard de ses fidèles militaires…
Foutaises !
Pire que la perfidie d’Albion, l’empereur des Français ne tint pas sa promesse.
Ce n’était qu’un arrière-goût avant les accords Sykes-Picot, avant la fin de 1918, qui prévalait sur les intérêts respectifs des grandes puissances plutôt que pour ceux du Liban Libre…
Youssef Bey Karam, après les combines entre les occidentaux et les ottomans, s’exila loin de son pays.
Epilogue
Youssef Bey Karam n’a pas profité de son exil en Europe, il a continué le combat afin de convaincre de son bien-fondé les Européens à l’aider à la libération de son pays.
Le commandant Ahmad Shah Massoud, a fait de même juste avant son assassinat en 2001…
Ahmad Shah Massoud, avait tenté d’expliquer l’intérêt pour les Européens et Américains, de libérer sa nation pour le bien des occidentaux, du joug des nouveaux ottomans…
Youssef Bey Karam proposa également aux hommes d’affaires Français d’hypothéquer l’ensemble de sa fortune personnelle, pour la construction d’un chemin de fer au Liban, afin de moderniser son pays…
Quelle ténacité, quel exemple et quelle FOI !
Mais sous la pression de Nabo-naparte III (Le nabot 50 cm. de H.) les hommes d’affaires refusèrent.
Après quelques années, Youssef Bey Karam a été rappelé à Dieu, décédé en Italie (Naples)
En ayant pour dernières paroles : « Dieu…Le Liban »
Sur sa tombe, les Italiens inscrivirent : c’est ici que repose en paix Youssef Bey Karam, le prince du Liban.
Rapatrié au Liban, dans sa ville natale à Ehden, les obsèques ont eu lieu en l’église St-Georges.
Une statue fut érigée à son hommage devant l’église.
Youssef Bey Karam s’en fiche éperdument…
C’était un propriétaire de domaines s’étendant de la montagne à la mer mais il refusait de vivre dans l’opulence.
Il distribuait ses terres aux paysans…
Le rosaire l’accompagnait à tout instant, ce lettré et grand stratège militaire, vouait une adoration particulière à Notre Dame, ce qui explique : Saydett Zgharta…
Son corps est visible à travers un cercueil en verre.
Même si la biologie l’a momifié, il demeure et jusqu’à ce jour dans notre mémoire.
Considéré comme Saint, en raison de sa vie pieuse, de ses actes, voire même de certains actes miraculeux, on n’a pas encore décidé de sa canonisation.
On a découvert dans les manuscrits de Youssef Bey Karam qu’il fut le premier à avoir organisé la mise en place d’une assemblée internationale qui protégerait le droit et la liberté des peuples, qu’il nomma « ligue des nations ».
Cette idée à été reprise par les occidentaux au XXe siècle (voire société des nations puis l’ONU plus tard).
Voir la célébration du centenaire de Youssef Beq Karam, dans la revue du Liban, à l’UNESCO.
Jean-Michel
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