admin
Site Admin
Joined: 09 Mar 2007 Posts: 529 Location: Jbeil Byblos |
|
Cedrus Libani en Méditerranée |
|
Cedrus Libani en Méditerranée (BankMed)
Il a été adopté en 1943 comme symbole du drapeau libanais après avoir été pendant plus de 500 ans l'emblème de l'église maronite. Originaire du Proche-Orient (Turquie, Syrie, Liban) le Cèdre du Liban évolue dans les montagnes arides et rocheuses, à des altitudes comprises entre 1200 et 2000 mètres.
On estime que ces cèdres vivent plus de mille ans; très résistants aux hivers, ils résistent à des températures de -30 degrés. Ce conifère mythique et emblématique est un géant pouvant culminer à plus de 40 mètres de hauteur.
De l'immense forêt de cèdres qui recouvrait jadis le Liban, il ne subsiste que quelques massifs isolés.
Mais ces arbres majestueux qui poussent à une haute altitude, souvent dans des endroits rocailleux d'accès difficile, continuent d'exciter les imaginations. Dans le Liban Nord, ce sont les massifs de la réserve naturelle de Horsh Ehden, ceux de Hadath al Jobbeh, moins accessibles, et ceux de Tannourine. Dans le Mont-Liban, ce sont les cèdres qui parsèment les sommets qui dominent le village de Jaj, prés de Laqlouq, et ceux du Mont Barouk, dans le Caza du Chouf. Cette dernière forêt est constituée de beaux arbres, vieux de quelques 350 ans, bien protégés et en excellente condition. D'autres massifs se rencontrent aussi dans le Chouf, dont ceux qui dominent le village de Maasser el-Chouf et ceux de Ain Zhalta. De tous ces massifs, le plus célèbre est celui de Bcharré, communément appelé Arz ar Rabb ou "Cèdres du Seigneur". Ses arbres sont les plus vieux parmi tous les cèdres du Liban et permettent de se faire une idée de la stature et de la magnificence de cet arbre qui a fait la réputation du Liban dans l'antiquité. 375 d'entre eux sont plusieurs fois centenaires, dont quatre, atteignent 35 mètres de haut et 12 à 14 mètres de diamètre. Leurs troncs sont droits et leurs puissantes branches s'étendent perpendiculairement au tronc, comme d'énormes éventails.
Le climat est tout aussi rude que les sites d'implantations puisque les étés y sont extrêmement secs et chauds alors que les hivers, eux, sont très froids et abondamment enneigés.
Toutefois, le Cèdre du Liban connaît un printemps… très court. Il est donc très peu exigeant en matière de sol et pour cause… Les sols acides et calcaires lui conviennent parfaitement, les sols lourds et argileux ne lui convenant pas.
Le Cèdre du Liban à maturité peut atteindre une hauteur se situant entre 20 et 40 mètres.
Son tronc est massif et ses branches sur lesquelles peuvent se dresser des cônes comme des chandelles sont horizontales, régulièrement étagées afin de former un port pyramidale, étalé, et largement tabulaire avec l'âge puisque c'est au bout d'une trentaine d'années qu'il perd sa flèche pour "s'aplatir".
A signaler également que ses branches horizontales tendent à s'incliner vers le sol.
Les Cèdres dans l'Histoire
Ces Cèdres actuels n'ont pas impunément traversé l'histoire. Ce ne sont en effet que les restes de l'immense forêt primitive qui comprenait aussi des cyprès, des sapins et des chênes et qui couvrait autrefois le Liban. Souvent mentionné dans la Bible et dans d'autres textes anciens, le Cèdre a joué un rôle important dans la culture, le commerce et les rites de l'Orient ancien.
Ainsi, dans la Bible, il est dit que le cèdre servait aux échafaudages mais aussi comme arbre purificateur. La Croix du Christ aurait été faite en Cèdre, pour la traverse, et en bois d'Olivier pour le pieu.
Le Coran cite le Sidrat-al-Muntaha, ou cèdre de la fin: "Cet arbre géant s'élève jusqu'au septième ciel sous le trône d'Allah; quand une feuille tombe, une personne meurt".
Dans l'astrologie celtique, le cèdre symbolise "la confiance".
La mythologie et la symbolique du cèdre sont principalement associées au cèdre du Liban.
Les Mésopotamiens dédiaient le cèdre aux temples (superbes panneaux au Musée du Louvre et au British Muséum). Le cèdre protégeait l'homme contre les démons. Gilgamesh, héros mythique de la ville d'Our (Mésopotamie) s'illustre notamment dans la quête de cèdre.
Son exploitation intensive débuta cependant au 3ème millénaire av. J.C. lorsque des cités de la côte, comme Byblos, ont commencé à en faire le commerce avec l'Egypte. Les Egyptiens l'utilisaient également pour les portes des temples (expéditions commanditées par la reine égyptienne Hatshepsout, qui sont détaillées en bas-reliefs au temple de Deir El-Bahari). Il était aussi utilisé dans les rituels d'embaumement, pour purifier et rendre incorruptible l'âme du mort.
Au cours des siècles, son bois faisait partie du tribut imposé aux cités cananéo-phéniciennes par les Assyriens, les Babyloniens ou les Perses. Les Phéniciens eux-mêmes s'en servaient largement pour la construction de leurs flottes. Salomon en commanda en grande quantité au roi Hiram de Tyr pour la construction de son temple.
Sennachérib, roi d'Assyrie, déclarait même être monté jusqu'aux recoins les plus lointains du Liban et d'y avoir coupé ses plus grands cèdres et ses plus beaux cyprès. Nabuchodonosor se vantait aussi d'avoir ramèné des cèdres géants qu'il avait abattus de ses mains dans les montagnes du Liban. Particulièrement apprécié pour son parfum, sa résistance et la taille de ses fûts, le cèdre jouait un rôle important dans la construction des bateaux, des tombes, des palais et des toits des temples, des palais et des toits des temples. Les Egyptiens en utilisaient l'huile pour la momification et la résine comme produit de calfatage.
Les Forêts de Cèdres du Liban
La protection des forêts du Liban est une préoccupation vieille de 2000 ans. Un texte romain, qui date de l'an 33 av. Jesus-Christ, s'inquiète du sort de ces forêts, de leur disparition très rapide. Prestige de toute une nation, ces forêts ont été largement exploitées par tous les conquérants qui ont traversé le Liban: Babyloniens, Egyptiens, Perses, Grecs, Romains. Tous avaient besoin de ce bois dur pour la construction de leurs temples, navires ou palais.
L'Empereur Hadrien Auguste avait fait délimiter les forets de cèdres pour son usage personnel et interdit à tous les autochtones d'y toucher. On a retrouvé 180 inscriptions sur les arbres, mais ce ne sont que les deux tiers de ce qui existaient vraiment. De tous les pays de l'empire romain, ces inscriptions forestières n'ont été gravées qu'au Nord du Liban et de Beyrouth.
Hadrien n'a décrété cet ordre impérial de protection que pour ces forêts.
Malheureusement, ces inscriptions ont été souvent mal comprises.
Si Hadrien commença à les protéger, d'autres se chargèrent de les détruire. C'est au cours du 19e siècle que les Ottomans en firent une exploitation intensive. Durant la première guerre mondiale, elle devint la principale source d'approvisionnement en bois lors de la construction de la ligne ferroviaire reliant Tripoli à Haïfa par les troupes britanniques.
Actuellement, le Liban devrait compter environ 20% de son territoire en forêt, mais il n'en compte désormais plus que 6%; ce qui est largement insuffisant.
A Horch Ehden, il s'agit d'une réserve naturelle de 400 hectares, ou résineux et feuillus variés abritent un sous-bois riche en espèces florales diverses: églantiers, pruniers et pommiers sauvages, géraniums, œillets, iris et orchidées. Cette biodiversité fait de Horch Ehden un ensemble unique en Méditerranée qui doit être mieux préservé.
A Kommoua, une immense région qui contient les derniers peuplements de sapins de Cilicie, ce sont les paysans qui déclarèrent le site consacré au nom de Nabi Khaled, et purent ainsi le sauver. Rappelons qu'au siècle passé, tout chrétien qui abattait un cèdre était excommunié par le Patriarche.
La forêt de Fnaydek, est une futaie de chênes chevelus recouvrant une trentaine d'hectares. Peuplement unique dans le Bassin méditerranéen où ces arbres n'apparaissent jamais en groupe compact, ici, ils poussent hauts et droits, leurs grandes feuilles allongées se teintent des couleurs de l'automne avant de retomber au sol pour y former un tapis moelleux.
Karm Chbat, est une magnifique forêt et les seuls cèdres à pousser sur le versant Est du Mont Liban.
A Karm el Mahr et Jabel Njass, deux forêts peu connues, de cèdres et de genévriers, l'une surplombe Myziara, l'autre est lovée au fond de la vallée de Wadi Njass. Elles font environ 20 ha chacune.
Wadi Jehannam est une très grande vallée parsemée de genévriers, située à la limite des cazas de Deniyé et du Akkar.
On dénombre au Liban 9400 variétés végétales et animales, dont 3500 restent à répertorier. A noter que le Liban compte un grand nombre de plantes endémiques, c'est-à-dire spécifiques à ce pays. Ainsi, parmi les 300 plantes médicinales répertoriées, 40 sont considérées endémiques, propres au territoire libanais.
C'est dans le Chouf que les forêts de cèdres sont les plus belles. Les cèdres, cédrum pour les Romains, Kedros pour les Grecs, sont à la fois male et femelle et les pommes qui les composent sont munies de graines que les écureuils épluchent avec délice. La plupart de ces graines tombent au sol pour devenir arbrisseau.
Le Chouf se compose de 3 forêts:
la première se nomme Maaraser et se compose de 80 ha de cèdres, de genévriers, et de chênes.
La seconde forêt s'appelle la forêt du Barouk. Celle ci est 32 fois plus grande que la première. La forêt du Baroud culmine à plus de 2000 mètres d'altitude.
La troisième forêt s'appelle Ain Zhalta. Des gazelles et des loups s'y promènent encore quelquefois.
La réserve du Chouf s'étend donc sur une superficie de 550 km2. On y trouve 27 espèces de mammifères, 120 types d'oiseaux, 124 variétés de plantes dont 6 sont menacées de disparition.
Dans cette forêt protégée, on compte environ 2.500.000 cèdres, ainsi que des chênes, des pins, des pruniers, des amandiers, des pêchers sauvages, des genévriers et des érables.
C'est trois forêts sont sous la protection du PNUD (Organisme des Nations Unies) qui veille à la préservation du site.
De toutes ces forêts de cèdres, la plus célèbre reste la forêt de Becharré, communément appelée les Cèdres du Seigneur. Ses arbres sont les plus vieux parmi tous les cèdres du pays et permettent de se faire une idée de la stature et de la magnificence de cet arbre qui a fait la réputation du Liban dans l'Antiquité.
Le Cèdre du Liban en Europe
Le premier cèdre d'Europe occidentale a été introduit en Angleterre en 1630. En France, à Paris, en 1734: "dans la première moitié du règne de Louis XV, la France ne possédait pas encore un seul cèdre. L'Angleterre, plus heureuse en voyait plusieurs croître dans ses jardins, et s'en montrait on ne peut plus fière. Bernard de Jussieu, qui était alors démonstrateur des plantes au Jardin du Roi (actuellement "Jardin des plantes") jura que nos pépinières n'auraient pas longtemps à envier sur ce point les pépinières anglaises; et tint parole. C'est à l'Angleterre même qu'il alla dérober l'arbre tant convoité. Il en obtint deux pauvres pieds bien chétifs du médecin anglais Collinson.
Ne sachant où cacher sa conquête, il l'emportait un peu comme un voleur; Bernard de Jussieu se servit de son chapeau pour y mettre en bonne terre les deux brins de verdure. J'ai longtemps douté, mais Condorcé confirme le fait dans un "Eloge de Jussieu" où tout est vérité." d'après Chroniques et légendes de Paris. Edouard Fournier, 1864.
Si un des deux plants a disparu dans les tracés multiples des bâtisses et rues de Paris, le second plant atteint aujourd'hui 20 m et peut être vu au labyrinthe du Jardin des Plantes, malheureusement cassé par la flèche lors de son périple, sa croissance s'avère difficile; les cèdres poussent par le sommet des branches.
En plusieurs endroits en France se trouvent des Cèdres du Liban bicentenaires:
- Dans l'Hérault, à Montpellier, au Parc de Grammont, un vaste domaine arboré de 90 hectares, occupé par les moines de l'Ordre de Grandmont du XIIe siècle jusqu'à la Révolution; à ce jour, le Cèdre fait 5,52m de circonférence a 1,50m de hauteur.
- En Indre et Loire, à Tours, dans l'ancien Palais des archevêques, depuis 1940 investi en musée des Beaux-arts. Au cœur du jardin, un magnifique Cèdre du Liban planté en 1804 sous Napoléon 1er. Sur un sol très fertile constitué des alluvions de la Loire, l'arbre couvre 800 mètres de surface et mesure 31 mètres de haut pour une circonférence de 7,50 mètres; c'est l'un des plus grand d'Europe. Sa belle stature il l'a doit entre autres, à l'eau qu'il puise dans un ruisseau souterrain de l'archevêché et à l'attention de la Mairie qui lui a installé un système d'arrosage sous-terrain adéquate.
- En Loire Atlantique se trouvent deux Cèdres du Liban:
- Prés de Guenrouet, l'arbre a été planté en 1840, après le hameau du Moulin de l'Ongle.
- A Riaillé, devant la mairie, l'arbre a été planté en 1964 par le Maire de Riaillé, Mr. Jean Ferré. Baptisé "Arbre de la Liberté", un coffret étanche renfermant des pièces de monnaie de l'époque, ainsi qu'un parchemin, relatant la composition du Conseil Municipal ainsi que les personnes ayant participées à cette petite manifestation, fut déposé au fond du trou de la plantation.
- En Maine et Loire, a Liré, sur la pelouse du parc de l'Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique (ITEP) La Turmelière, un immense Cèdre du Liban qui a été l'objet d'étude des enfants de l'institut.
- En Meurthe et Moselle, à Villers les Nancy, rue Albert 1er, dans le parc Christophe Mathieu de Dombasle, de 6,5 Ha de superficie, dit de "Madame de Graffigny", auteure du XVIIIe siècle, autour d'une maison bourgeoise qui a accueilli l'inventeur de la charrue moderne, Mathieu de Dombasle, se trouve un Cèdre du Liban tricentenaire, a coté d'une roseraie.
- Dans le Tarn et Garonne, à Moissac, dans le cloitre bénédictin de Abbaye de Saint-Pierre de Moissac, érigé en l'an 1100 et considéré comme le plus ancien de l'Occident chrétien en état de conservation; de styles merovingien, roman et gothique méridional l'Abbaye a été rattachée à l'ordre de Cluny en 1047. Ses 4 galeries voutées sont bordées de 76 chapiteaux, dont 46 racontent des scènes de la Bible et la vie des Saints. Dans cet environnement architectural et sacré qui entoure le jardin pousse un Cèdre majestueux d'environ 200 ans d'âge, classé "Arbre remarquable" par l'Association Arbre.
- Dans les Hauts-de-Seine, à Gennevilliers, à 5km du cœur de Paris, un Cèdre du Liban âgé de 150 ans se trouve dans le parc du Château de Ménilles.
- En Charente Maritime, au cœur du vignoble de Ballants existe un cèdre appelé ''cendre de Saint-Louis'', un Cèdre du Liban de deux siècles d'âge. A ce jour, il mesure:5,20 mètres de circonférence a 1,50m de haut.
- Dans le Lot, à quelques kilomètres au Nord de Cahors, se dresse un castel sur un piton rocheux. Le Château de Mercuès construit au XIIe siècle par les Evêques de Cahors, Sur la droite du château se dresse un cèdre du Liban plante en 1782. Un vénérable cèdre bicentenaire, mais comme pour les autres arbres du Lot, sa croissance est limitée en raison du plateau calcaire et d'une faible pluviométrie.
En Suisse, à Genève: En 1736, le baron de Sellon ramène à Genève, de Paris, le plant du premier cèdre. Depuis, le cèdre fait parti de la tradition botanique de Genève, 3800 cèdres se partagent ainsi le territoire genevois parmi les 40 000 arbres répertoriés. Cette végétation ornementale du XVIIIe siècle subsiste et témoigne d'une époque charmée par le paysage et les grands jardins.
Les peuplements actuels les plus importants se trouvent en Turquie, dans le Taurus.
Un cèdre du Liban dans votre jardin
Le cèdre du Liban est un bel arbre mesurant 20 à 30 mètres de hauteur et doté d'une circonférence imposante, pouvant, dans certaines situations, atteindre jusque 4 mètres! Cette espèce (Cedrus libani), fait partie de la famille des pinacées.
Description botanique
Le tronc du cèdre du Liban se divise presque toujours en plusieurs grosses branches qui se ramifient en rameaux horizontaux formant une table à la cime. Son écorce est gris foncé, lisse et luisante, pour se fissurer avec le temps en écailles de petites dimensions. Son feuillage persistant comprend des aiguilles de 3 centimètres, piquantes, à section triangulaire et disposées en faisceaux sur de courts rameaux. Sa floraison intervient en septembre-octobre, contrairement à la plupart des conifères, dont la floraison a lieu au printemps. Ses fleurs mâles, en chatons bruns, sont allongées et coniques, tandis que ses fleurs femelles, verdâtres et en petites boules, apparaissent a l'extrémité des rameaux courts. Ses fruits, des cônes dressés de 10 centimètres, s'écaillent sur place en trois ans, ne laissant que la tige centrale dégarnie.
Afin d'essayer d'identifier avec succès un Cèdre du Liban, il est impératif de prendre en considération les critères signalétiques suivants:
. Aiguilles vert foncé, longues de 20-35 mm dont l'épaisseur est inferieur à la largeur. L'extrémité est pointue et légèrement piquante.
. Rameaux glabres ou peu pubescents.
. Emission du pollen en septembre-octobre.
. Cônes gros et ovoïdes longs de 8 à 11cm., au sommet aplati, violacés avant maturité. Gris par la suite.
Originaire de la méditerranée, le cèdre du Liban est l'un des plus beaux conifères qu'il est possible de trouver dans le monde. Grâce a son majestueux port conique et ses belles feuilles en forme de pointe, le cèdre du Liban ne devra être associé à d'autres arbres de par sa grande élégance. Peu exigeant, le cèdre du Liban reste l'un des arbres les plus faciles à cultiver tout au long de l'année.
Le cèdre du Liban est un conifère à feuillage persistant qu'il est facile de reconnaître à son port pyramidal unique et sa taille spectaculaire. En effet, toujours très grand, le cèdre du Liban atteint en général une trentaine de mètres à l'âge adulte, ce qui le classe donc parmi les plus grands arbres d'ornement du jardin. En outre, la culture de ce conifère au jardin s'avère particulièrement intéressante tout au long de l'année à cause de ses belles feuilles persistantes qui ne tombent jamais. Rustique et résistante, le cèdre du Liban fait partie des quelques rares arbres dont la longévité est aussi impressionnante avec une durée de vie allant parfois au-delà de deux ou trois millénaires. Pour un effet plus réussi, il conviendra de ne pas planter votre cèdre du Liban a proximité d'autres arbres car ceux-ci auraient tendance à ne pas mettre en valeur le somptueux port pyramidal de cet étonnant conifère. Néanmoins, si vous souhaitez ne pas le cultiver dans un endroit isolé, il vous sera possible de l'associer à d'autres arbres de la même espèce ou de la même famille, tels que le mélèze par exemple. Enfin, il faut également savoir que le cèdre du Liban est un arbre très facile à entretenir, et ce, même pour les jardiniers amateurs. Ainsi, en suivant ces quelques conseils de culture, vous pourrez être sur que votre arbre conservera toute sa splendeur et sa vitalité au fil des saisons qui passent.
Comment planter le cèdre du Liban?
Le cèdre du Liban est un des rares conifères a être aussi peu exigeant en termes de conditions de culture. En effet, cet arbre majestueux tolère aussi bien les terres neutres que les terres calcaires ou acides. Néanmoins, il est conseille de le cultiver préférablement dans un sol à tendance acide pour obtenir de meilleurs résultats. En outre, il ne s'avérera absolument pas nécessaire d'attendre une période précise de l'année pour mettre votre jeune arbre en terre dans la mesure ou le cèdre peut très bien être planté à n'importe quelle saison, sauf bien évidemment lorsque les températures sont excessivement basses. En ce qui concerne l'exposition solaire, privilégiez les situations ni trop ensoleillées, ni trop ombragées. S'il est vrai que trop de soleil peut nuire au beau feuillage de l'arbre sur un long terme, il est également utile de ne pas oublier que trop d'ombre l'empêcherait de bien croître. Pendant la mise en place, la terre pourra être amendée en engrais, et plus encore si elle est pauvre ou calcaire.
Comment entre tenir le cèdre du Liban?
Les jardiniers amateurs désirant se lancer dans la culture du cèdre du Liban apprécieront certainement le peu d'entretien et de soins que cet arbre demande. En effet, il faut savoir que ce conifère méditerranéen ne nécessite en général aucun rabattage pendant et après sa croissance dans la mesure où il pousse en conservant naturellement sa belle forme pyramidale. En outre, comme la plupart des arbres alpins, le cèdre du Liban est rustique, ce qui lui permet donc de supporter sans trop de difficultés les rudes conditions hivernales et les grands froids. Néanmoins, pour favoriser la santé de votre arbre, il sera nécessaire d'amender la terre en engrais après chaque hiver de sorte à ce que votre cèdre puisse continuer à bien se développer. Enfin, en termes d'arrosage, il ne sera guère nécessaire d'effectuer des apports en eau copieux ou très fréquents, sauf peut-être lorsque le jeune arbre aura été mis en terre.
"Les cèdres du Liban sont les reliques des siècles et de la nature, les monuments naturels les plus célèbres de l'univers. Ils savent l'histoire de la terre, mieux que l'histoire elle-même" Alphonse de Lamartine (1790-1869)
|
|