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Diversité biologique végétale du Liban

 

 
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Diversité biologique végétale du Liban
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Protégeons la diversité biologique - Le Liban compte 100 espèces végétales qui n'existent pas ailleurs

L'extinction actuelle d'un grand nombre de populations animales et végétales, provoquée par les activités humaines, est une véritable crise biologique. D'ici à 2050, on considère que 20 à 30% des espèces auront disparu! Les sociétés humaines sont, à la fois, la cause et les victimes de cette sixième extinction de masse. La protection de la biodiversité devient donc une nécessité vitale. Une protection qui repose essentiellement sur la sensibilisation, la recherche et la conservation.

Le grand scientifique américain Edward Wilson, considéré comme l'inventeur du mot « biodiversity », en donne la définition suivante: « Il s'agit de la totalité de toutes les variations de tout le vivant ». Selon les scientifiques, la biodiversité est la dynamique des interactions dans des milieux en changement. Elle se décline en diversité écologique (les milieux), diversité spécifique (les espèces) et diversité génétique (différences entre les individus d'une même espèce).

Cette définition met en évidence deux notions essentielles; la biodiversité c'est « tout le vivant », donc l'homme en fait partie. La biodiversité c'est aussi la dynamique des interactions. Or, si l'on parle maintenant autant de biodiversité, c'est bien à cause d'interactions essentielles, dont celles causées par nos activités.

Cette définition nous enseigne que protéger la nature c'est protéger la capacité d'adaptation du vivant. Il faut avoir en mémoire que, pour une espèce qui disparaît, de nombreuses interactions disparaissent. La biodiversité est un concept scientifique, mais c'est également du concret; elle inclut des valeurs morales, esthétiques et culturelles. C'est l'animal qui a le droit de vivre ou le paysage que l'on admire.

La biodiversité au Liban

Le Liban est caractérisé par sa géomorphologie variable. Il compte plus d'espèces de fleurs sauvages que n'importe quel autre pays d'Europe. Dans ce petit territoire de 10 452 kilomètres carrés, se trouvent prés de 2 600 espèces de plantes. Qu'est-ce qui fait du Liban une zone aussi riche et aussi diversifiée au niveau des espèces vivantes? Magda Boudagher Kharrat, chercheuse et professeure au département des Sciences de la vie et de la Terre de l'Université Saint-Joseph, nous fournit une réponse: « La diversité du Liban tient de la rencontre de plusieurs éléments floristique-géographiques sur son territoire. La géomorphologie particulière de ce pays, caractérisée par la présence de monts et de vallées qui couvrent plus des deux tiers de la surface du pays, lui confère l'établissement de microclimats, permettant la création d'une multitude d'habitats, pour une faune et une flore très diversifiées ». Elle ajoute que la position du Liban entre l'Asie et l'Afrique fait de lui une zone de transition pour une multitude d'espèces, et constitue une zone refuge pour un grand nombre de groupes de plantes. Ainsi, prés de 400 espèces sont endémiques pour le Liban, la Syrie et la Palestine, c'est-à-dire elles sévissent constamment dans ces pays. Presque une centaine le sont uniquement pour le Liban. La plupart de ces plantes occupent les hauts sommets du Makmel et de Sannine. Certaines sont abondantes, mais d'autres sont rares et menacées. Cependant, la protection de ce trésor biologique n'est pas assurée, à cause de la surexploitation des sols et des pratiques agricoles inadaptées, supplémentées par les effets du réchauffement climatique. Une grande surface du Liban est ainsi menacée de désertification imminente, notamment dans l'Anti-Liban qui souffre de plus en plus de la sécheresse et des abus des populations rurales appauvries. Ces dernières se retournent, en fait, vers des ressources uniques à leur portée: élevage et coupe d'arbres pour le chauffage domestique. Toujours selon Magda Kharrat, l'intervention de l'Etat dans ces milieux ruraux, pour l'interdiction de ces pratiques, est quasiment impossible. Un plan d' « écodéveloppement » des milieux ruraux est urgent à établir. Les forêts du Mont-Liban, composées de conifères et d'arbres à feuilles caduques et abritant une biodiversité animale et végétale importantes, ne sont d'ailleurs pas épargnées. Le déboisement, la cueillette intensive, le surpâturage, la pollution génétique via l'introduction d'espèces exotiques, le développement urbain, le développement du réseau routier et le feu de forêts constituent un grand facteur de risque pour ces écosystèmes, surtout avec la perspective du réchauffement climatique.

Laila Majhad

Convention de la diversité biologique


La Convention sur la diversité biologique(CDB) est un traité international adopté lors du Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, en 1992, avec trois buts principaux:
La conservation de la diversité biologique (ou biodiversité).
L'utilisation durable de ses éléments.
Le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétiques. La CDB était, en décembre 1993, signée par 168 pays. Elle a commencé, depuis les années 90 à être concrètement traduite dans certains pays. Cette convention prendra une importance particulière en 2010, car il s'agira de l'Année internationale de la Biodiversité.

Ecologie - Journée mondiale de la Biodiversité - Les cèdres importés représentent un risque de pollution génétique

Le 22 mai de chaque année, le monde entier célèbre la diversité biologique. Il s'agit de la Journée internationale de la Diversité biologique ou Jib. L'objectif principal de cette journée est de sensibiliser et de faciliter la compréhension sur des questions de biodiversité.

Pour aider les pays, les écoles et les individus à planifier leurs célébrations de la Jib, le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) choisit un thème différent chaque année. Pour l'année 2009, la journée internationale de la Diversité biologique est placée sous le thème Espèces exotiques envahissantes. Ces espèces-là ne sont pas des martiens laissés par des Objets volants non identifiés (Ovni), mais des espèces biologiques (plantes, animaux, champignons et bactéries) transportés volontairement ou accidentellement de leur milieu naturel vers de nouveaux endroits, où ils s'installent et prolifèrent au détriment des espèces indigènes.

Les experts considèrent les espèces exotiques envahissantes comme l'une des principales causes et la perte mondiale de biodiversité. Elles peuvent non seulement causer des ravages environnementaux, mais aussi détruire des traditions culturelles et coûter des centaines de milliards de dollars, chaque année, à nos économies. Donc, pour le bien de nos environnements, cultures et économies, il est très important de faire connaître les effets néfastes des espèces exotiques envahissantes et de promouvoir des espèces indigènes.

Les mouvements mondiaux croissants d'individus et de produits, bien que bénéfiques, favorisent le déplacement des espèces exotiques autour du monde. Ces espèces pourraient ainsi être introduites, involontairement, dans de nouveaux environnements moyennant les expéditions d'aliments, d'articles ménagers, de bois et de produits dérivés du bois, des pneus neufs et usés, des produits animaux et végétaux, de conteneurs, de palettes et de matériaux d'emballage intérieurs, ou par les humains. En l'absence de leurs prédateurs naturels, concurrents et agents pathogènes, ces espèces prospèrent dans leurs nouveaux environnements et se propagent au détriment des espèces indigènes, causant des dommages à des écosystèmes entiers.

Les espèces exotiques au Liban

Certaines plantes ou espèces introduites (animal, champignon…), devenues très invasives, ont des impacts considérables sur la biodiversité, soit par la concurrence qu'elles exercent dans l'espace où elles croissent, soit indirectement par des substances écotoxiques ou in inhibitrices qu'elles émettent pour d'autres espèces, ou simplement parce qu'elles ne sont pas consommables par les herbivores natifs ou d'autres animaux autochtones. Elles posent aussi des problèmes de pollution génétique par hybridation ou d'épidémies. En modifiant les facteurs écologiques, parfois sur de grandes surfaces, elles ont, selon le Millenium Ecosystems Assessment (2005), causé la moitié des disparitions identifiées depuis 400 ans.

Jusqu'à présent, aucun travail de recensement ou d'étude des espèces exotiques envahissantes ou de leur impact n'a été effectué au Liban. Quelques espèces ont été néanmoins identifiées comme envahissantes, telles les deux espèces d'oiseaux Alectoris graeca et Alectoris rufa, qui ont été introduites au Liban pour la chasse. Le ministère de l'Environnement a pris quelques dispositions pour arrêter son introduction dans le pays, mais aucune loi n'a ente prévue. La seule législation en la matière est une décision (108/1), prise en 1995, interdisant l'importation de graines ou de plantes de n'importe quelle espèce de cèdre. Les cèdres introduits représenteraient un risque potentiel de « pollution génétique ».

Laila Majhad
Fri Feb 26, 2010 11:54 am View user's profile Send private message Send e-mail Visit poster's website
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