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Tripoli à visiter…

Citadelle Saint Gilles

La Citadelle Saint Gilles surplombe la ville. Vous pouvez y accéder en voiture ou pour les téméraires, un crochet de notre parcours dans la vieille ville est possible à partir de Souk as-Samak en remontant la pente. Attention, car celle-ci est rude!

Connue en arabe sous le nom de "Qa'lat Sanjil", la citadelle est l'un des châteaux forts les plus important construits par les Croisés au Liban. Elle a connu de nombreuses transformations au cours des siècles, au gré de ses habitants fatimides, mamelouks ou ottomans, et a été aussi souvent reconstruite que brûlée et démolie. Du haut de ses 130 mètres de hauteur, la citadelle a d'abord été un fort de contrôle depuis lequel on observait l'itinéraire des caravanes jouxtant la colline rocheuse qui lui sert d'assise. Cet itinéraire constitue actuellement l'axe principal des souks de la ville historique. A l'intérieur de la citadelle, on peut encore voir aujourd'hui des traces vivantes de son riche passé: des salles de prière, de grandes salles destinées aux soldats, plus de 100 chambres de dimensions variables, une prison, une étable pour les chevaux.

Petit tour dans le quartier du vieux sérail

Il serait dommage de visiter la vielle-ville sans faire un tour dans le joli quartier du Vieux Sérail. Rue Nahassine, une enfilade d'artisans sont encore en activité. Vous pourrez notamment voir les créations de deux jeunes sœurs Tartoussi qui présentent l'originalité d'être artisan de cuivre. Une vrai gageure, quand on sait qu'on estime à trente ans de labeur le temps d'apprentissage nécessaire pour devenir maitre du cuivre! On vouait à ce métal tant de respect qu'un souk entier lui était consacré dans le vieux Tripoli.

A la fin de la rue Nahassine, vous tomberez sur la rue des friperies: pour ceux et celles qui ne seraient pas rassasiés d'achats à la fin de leur parcours dans les souks, c'est l'occasion d'en profiter. Des fripes très abordables et de tous les genres sont à disposition, si tant est que l'on a la patience de fouiller jusque dans les fonds de tiroir!

Ne manquer pas, dans une petite rue à droite, perpendiculaire à la rue des friperies, un des lieux secrets de Tripoli les plus curieux à visiter: la librairie Saeh, ou la Librairie du pèlerin, dont les rayons obscurs forment un labyrinthe de livres protégés de la poussière des siècles par des grandes bâches en plastique. Une étonnante collection de classiques - de Nabokov à Platon en passant par Balzac - y est précieusement gardée. Le jardin lui-même a été investi par des cartons entiers de livres, tant l'endroit déborde d'ouvrages du sol au plafond!

Quartier Abou Ali

Il est facile d'y accéder en traversant le Khan al-Khayatin jusqu'aux rives du fleuve Abou Ali. Vous tomberez nez à nez avec la mosquée Bortassi, dont le minaret repose directement sur la voute du portail.

C'est dans ce quartier au nord de la vieille ville que se trouvaient les trois dervicheries de Tripoli. La plus importante est située sur la colline d’Abou Samra; actuellement en cours de restauration, elle bénéficie du soutien de la ville de turque de Konya.

La balade par beau temps vaut le coup d'œil: le marché permanent de légumes et de fruits déborde de produits frais et le souk al-Ahad (le marché du dimanche) s'y installe le dimanche pour proposer des articles de tous genres pour ceux à la recherche de bonnes affaires. Le marché aux légumes sera bientôt déplacé sur la plateforme actuellement en construction au-dessus du fleuve.

Al Mina

Al Mina est le versant maritime de la cité, réputé notamment pour son ébénisterie: les plus grands commerçants du bois y ont leur adresse. C'est également ici que se passe la construction de bateaux: Tripoli est en effet célèbre pour ses artisans spécialisés, qui se déplacent à la demande entre Tripoli et Saida.

Toujours dans le secteur artisanat, c'est à al-Mina que l'on trouve des potiers. Trois sont encore en activité, mais aucun d'eux n'ayant de successeur, ce secteur est amené à disparaitre rapidement.

Abou Elias

Une visite dans l'atelier d'Abou Elias vaut le déplacement: ses rides chaleureuses et son rire communicatif vous encourageront à écouter ses explications techniques sur la méthode de cuisson de ses réalisations.

Côté monuments, à noter: la tour des Lions, qui reste l'une des rares tours de l'époque mamelouke construite au bord de la mer à avoir subsisté. Elle est encore en bon état bien que sa construction remonte au XVe siècle.

Si vous passez avant 16h00, le gardien des lieux allumera pour vous le plafonnier de la grande salle et vous laissera grimper jusqu'au toit. De là vous aurez une meilleure vue sur la gare de chemins de fer de Tripoli, aujourd'hui désaffectée et envahie par les herbes folles, mais qu'il est question de rénover.

C'est également dans al-Mina que se trouve Beit el Fann, un petit centre culturel dynamique qui propose régulièrement des concerts et des expositions.

Pour prolonger la balade dans al-Mina, la rue Mino et les petites rues adjacentes est une option à retenir. Connue pour sa vie nocturne déjantée - les multiples pubs qui la bordent en témoignent -, de jour, la rue Mino est très calme, et l'on peut à loisir déambuler entre les vieilles maisons rehaussées d'orangers.

C'est là que se trouve l'hôtel Via Mina, au décor traditionnel chic: ouvert en 2006, il a, malheureusement, fermé depuis et est aujourd'hui une résidence d'hôtes privée.

Les gourmands ne manqueront pas de faire un petit détour du côté des fameux glaciers Ich Ich et Hadla situés à quelques mètres du port. Les vendeurs offrent une exquise citronnelle glacée faite à partir d'une vieille technique de réfrigération du jus de citron et d'orange. Pour une pause déjeuner, rien de tel qu'un sandwich de samké harra chez Abou Fadi, en face du jardin public, d'une fatteh chez Abou Said (à côté du Sleep Comfort) ou d'un repas complet chez Papa Kozma dont la petite cour entourée de verdure est très reposante.

A droite de Ich Ich, un passage voute vous donne accès à l'axe commercial du noyau historique d'el-Mina où vous pouvez déceler respectivement trois mosquées (el-'Ali, Ghazi et al-Hamidi) et un hammam remontant à l'époque ottomane, ainsi qu'une madrassa mamelouke (al-Mardaniya).

Rebroussez chemin et revenez aux glaciers, à 150 m environ, un caravansérail mamelouk, Khan Tamassili, s'étend avec son portail monumental et ses voûtes en berceau dont le profil mentionne l'emplacement et caractérise le monument.

Vous pouvez également faire une petite pause-café au café Badih situé prés de la gendarmerie.

A quelques pas d'ici, n'hésitez pas de rendre visite à cet artisan constructeur de bateaux de père en fils et dont l'activité a cessé avec la guerre. Aujourd'hui, il s'est tourné vers la fabrication de maquettes de bateaux. Il vous fera découvrir son atelier, ses outils, ses réalisations et sa technique. Il vous racontera ses souvenirs... mais aussi ceux de son père maitre charpentier de marine et les années de gloire au temps du mandat français!

L'été, sur le port, les pécheurs se précipiteront pour vous proposer un petit tour en mer en direction des iles des palmiers.

Les iles de palmiers ont été classées réserve naturelle depuis 1992. Au nombre de trois, elles se trouvent a 5.5 km de la côte de Tripoli. Véritable écosystème, elles sont parmi les rares endroits où viennent pondre les tortues marines, elles sont aussi une étape de repos pour 156 oiseaux migrateurs. On trouve sur les plages des plantes médicinales. En été, les plages sablonneuses attirent des baigneurs en quête de tranquillité.

Foire Internationale de Tripoli

La Foire Internationale de Tripoli constitue l'une des œuvres majeures de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, célèbre, entre autres, pour avoir participé à la construction de la ville de Brasilia et au siège des Nations-Unies à New York. Démarré en 1963, le projet de la Foire de Tripoli a été réalisé entre 1968 et 1974. Il n'a été pourtant mis en fonctionnement qu'en 1990. Le site, grand de 100 hectares, est situé entre la ville ancienne de Tripoli et le port de Mina. Sa forme ovale caractéristique évoque, à partir du portique d'entrée, une tente qui aurait été aplatie. Sous celle-ci devaient être aménages, entre autres, les différents pavillons internationaux et les espaces de service, un carré flottant sur un plan d'eau destiné à abriter le pavillon libanais, la coupole du théâtre, un musée, un héliport. Bien que jamais utilisées, ces constructions sont restées en bon état et ne demandent qu'à être améliorées par des travaux de finition et d'aménagement intérieurs. Depuis 1994, le conseil d'administration de la Foire, organisme semi-public, a aménagé des salles d'exposition et de conférence. Celles-ci sont utilisées lors des grandes manifestions publiques organisées à Tripoli.

Dans le même secteur se trouve le très actif centre culturel Safadi, dont l'immense salle de conférence accueille régulièrement des intervenants divers. Dans les étages au design dernier cri se tiennent des cours d'anglais, d'espagnol et de russe. Les jeunes de Tripoli peuvent aussi profiter de la bibliothèque et de l'espace cafeteria pour se détendre ou réviser.

Où Manger

Dans les différents arrêts de vieille ville nous avons signalé des boutiques où l'on pouvait s'acheter kaak, pâtisseries et autres gâteries.

Dans le quartier Café Moussa, la boulangerie célèbre pour son four à bois vieux de cent ans ou l'on dégustera kaaks et manakich! Pas loin d'al-Madrassa al-Qartawiyat, le four le plus ancien de la ville, encore actif aujourd'hui, fait un kaak. A déguster chaud avec du summak!
A cote d'al-Madrassa Saqragiyat, le glacier Fadi el-Mabsout offre la glace traditionnelle pilée et aux saveurs de pistache.
Chez Dabboussi, la moghrabieh sans viande se déguste en sandwich! En face de la mosquée Uwaysat, la pâtisserie "Nouh el-Haddad et fils" offre la meilleure "haléoué Chmeissé".

Les fameux glaciers Ich Ich situés à quelques mètres du port offrent une exquise citronnelle glacée faite à partir d'une vieille technique de réfrigération du jus de citron et d'orange.

Foul, Fatteh et hommos ony beaucoup d'adresses! Nous vous conseillons de les déguster chez Abou Said à al-Mina et chez Dannoun au centre ville.

Quant au poisson, c'est à al-Mina qu'il faut aller. Deux adresses: le restaurant al-Mina et pour la Samké Harra l'incontournable Silver Shore. Et pour un bon sandwich de smaké harra, allez chez Abou Fadi, toujours à al-Mina.

Bien entendu, on ne peut quitter Tripoli sans passer par les pâtisseries Qasr el-Helou Abdul Rahman Hallab et fils et Raffat Haalab, goûter aux fameux baklavas, basma et bellawrieh et en acheter pour les amis.

Il y a les incontournables Hallab, mais aussi plusieurs petits, méconnus mais qui font d'excellentes pâtisseries, souvent des spécialités que l'on ne trouve que chez eux.

Pour des adresses de restaurants à Tripoli cliquer ici

Laissez-vous tenter...

 


 


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