|
Author |
Message |
admin
Site Admin
Joined: 09 Mar 2007 Posts: 529 Location: Jbeil Byblos |
|
Juifs du Liban - Une vieille communauté en voie d'extinction |
|
Les juifs du Liban - Une vieille communauté en voie d'extinction
Peut-on être juif libanais? Cela peut surprendre. Mais si nous revenons à l'histoire des communautés religieuses du Liban, nous découvrons que les juifs faisaient partie intégrante du tissu social. Progressivement, avec la création de l'Etat d'Israël, les guerres israélo-arabes et, enfin, la Guerre civile, la population juive a diminué. De nos jours, il ne resterait qu'une centaine de juifs dispersés sur le territoire libanais.
Quelques Chiffres:
- Le Liban est composé de dix-neuf communautés dont une communautaire juive "israélite", qui est la 18ème.
- Le consul de France a réparti la population beyrouthine, en 1830, comme suit: musulmans 7000, maronites et catholiques 3500, grecs-orthodoxes 4000, juifs 200, Européens 400.
- En 1974, il y avait 1800 juifs au Liban. En décembre 1976, une source américaine évaluait leur nombre à 500.
Le Liban est, selon sa Constitution, composé de dix-neuf communautés, dont la 18ème est l'israélite. En principe, celle-ci pouvait compter un député, mais ce siège revient actuellement aux minoritaires dans la capitale. Jusqu'aux années 50, les différents partis politiques convoitaient les voix de cette communauté et lui promettaient un siège au Parlement. Les juifs constituaient, alors, une minorité probante lors des élections. Aujourd'hui, 9000 personnes de confession juive sont inscrites sur les listes électorales et, curieusement, de 1992 à 1996, ces personnes, pour la plupart décédées ou exilées, ont pu "voter" pour l'un ou l'autre des partis politiques locaux - il s'agissait évidemment de fraude électorale. En 2005, une urne électorale fut destinée à la communauté juive de Deir Al-Qamar. Le nombre des inscrits sur la liste ne dépassait pas les 100 noms. Une seule personne s'est présentée le jour des élections pour déposer un bulletin blanc en signe de protestation.
Historique
La communauté juive du Liban a connu l'apogée de sa prospérité et de son épanouissement sous le mandat français. Il existait, par exemple, des journaux, Le Monde israélite et Le Commerce du Levant, qui appartenaient, à l'époque, a Toufic Mizrahi. Et une banque, Safra Bank, devenue aujourd'hui Banque de Crédit National.
Avec la création de l'Etat d'Israël, en 1948, les guerres israélo-arabes et la Guerre civile, il n'est restait au Liban que 1800 juifs, vivant en majorité à Wadi Abou Jmil, Beyrouth. En décembre 1976, une source américaine évaluait leur nombre à 500. Aujourd'hui, certains disent qu'il n'en resterait qu'une centaine à Beyrouth, la ville qui abritait autrefois seize synagogues et dont la dernière, Maguen Abraham, est dans un état de délabrement total.
La religion juive ne se pratique plus au Liban, sinon peut-être en secret. Les veilles de Kippour, les familles se rendent sur les tombes de leurs parents disparus. C'est là, l'unique "sortie religieuse" de l'année. Les représentants de la communauté refusent de rencontrer des journalistes.
La Synagogue Magen Abraham
Faire un reportage sur ce sujet est une entreprise épineuse. Nous avons fait l'impossible pour tenter de photographier le cimetière juif à Sodeco. Un responsable nous fournit une réponse vague. Il fallait attendre son collègue qui était absent, pour obtenir un laissez-passer et remplir certaines formalités, etc. Nous avons réussi, cependant, à prendre des photos de l'extérieur du cimetière qui se trouve sur l'ancienne ligne de démarcation de la capitale, et témoigne de l'existence passée réelle de familles juives à Beyrouth. L'une des tombes renfermerait le corps d'une personne décédée en 1999. Les stèles sont rédigées en hébreu.
Des recherches sur Internet nous font découvrir un site sur Facebook intitulé: Beirut Magen Abraham Synagogue, où sont inscrits 2346 noms. Il s'agit d'un groupe d'amis de la dernière synagogue restante du centre-ville de Beyrouth, dispersés dans le monde. La synagogue centrale Magen Abraham est située tout prés du Sérail. Sa façade présente toujours les colonnes sur lesquelles sont gravés des Magen David. Magen Abraham reflétait autrefois la vitalité de la communauté juive. Son toit est aujourd'hui arraché. L'etat de la synagogue est à l'image de la communauté, des vestiges. L'information diffusée sur le site dit que la synagogue sera rénovée en préservant la structure originale. On peut également lire, sur le même site, une interview télévisée évoquant l'ancienne école juive, L'Alliance, située prés de la synagogue.
Wadi Abou Jmil
Les juifs du Liban résidaient surtout à Wadi Abou Jmil, quartier du centre-ville de Beyrouth, à Saida, Deir al-Qamar et au Akkar - où une communauté vit toujours, selon W.S., politologue et spécialiste en études juives.
Solly Lévy, un Libanais d'origine juive, né en 1951 à Beyrouth et résidant aujourd'hui à Londres, raconte: "La rue Wadi Abou Jmil allait de la pâtisserie Arlequin jusqu'au Souk al-Haddadine, avant Bab Idriss. La majorité des juifs y résidaient. Les synagogues et les magasins de petit commerce longeaient la rue et, de plus, on trouvait les chariots des vendeurs (kurdes) de fruits et de légumes". La description correspond à Wadi Abou Jmil des années 60, bien avant la Guerre civile. A la question relative aux communautés vivant à Wadi Abou Jmil, Solly répond "Ce n'était pas un ghetto juif. Il y avait aussi des chrétiens, des musulmans et des Kurdes, et nous n'avons jamais eu des problèmes. Au Wadi, il y avait aussi toutes les classes sociales". Solly se souvient qu'il menait la belle vie au Liban avant son émigration. La communauté juive de Wadi, Abou Jmil passait l'été à Aley ou Bhamdoun, où des synagogues sont toujours en place mais dans un état de délabrement.
Le cas d'Esther
L'une des histoires que nous avons pu recueillir remonte à deux générations. Hani, 27 ans, raconte celle de sa grand-mère juive polonaise, qui vivait avec sa famille à Wadi Abou Jmil. Ayant fui la Pologne où régnait la terreur imposée par Hitler, la famille Lehmann choisit de s'installer au Wadi. Se rendant à une soirée organisée par les Frères de Gemmayzé, leur fille Esther, 16 ans, rencontre Saad, jeune sunnite de Ras Beyrouth. Les deux jeunes tombent amoureux et Saad décide d'épouser Esther. Au début, la famille de Saad ne pouvait accepter la jeune juive. Saad décide, donc, de la convertir à l'islam, ce qu'Esther fait par amour et, ensuite par conviction. Les parents d'Esther décident, après la guerre, de rentrer en Europe. Jaloux et possessif, Saad confisqua toutes les lettres envoyées par la famille d'Esther à la jeune femme. La judaïté d'Esther fut longtemps considérée infamante. Saad voulait éviter que ses enfants soient l'objet de la risée, parce que leur mère était juive. Pour les voisins, le fait qu'elle soit européenne laissait supposer qu'elle était chrétienne. Ce n'est que bien plus tard que les enfants apprirent que leur mère était juive. Esther avait pour seule amie une juive espagnole qui habitait Moussaitbé. Elle avait épousé alors l'un des cousins de Saad, mais, contrairement à Esther, elle avait la vie plus facile, parce que son mari était riche.
Après l'exode massif de Beyrouth à la suite des événements de 1975, il resta très peu de juifs dans le pays. Toutefois, peu parmi ceux qui résidaient à Beyrouth se sont rendus en Israël. Ils ont préféré l'émigration vers l'Europe ou l'Amérique.
Les familles juives
Historiquement, le judaïsme syro-palestinien avait pour foyer Alep, Damas, Safad ou Jérusalem. Safad était, au XVIIe siècle, le centre religieux des juifs: il y existait une université hébraïque qui enseignait les préceptes de la Kabbale.
Le Liban ne fut pas un foyer de la foi juive, à l'exemple du Maroc, de la Tunisie, de l'Algérie, de l'Egypte et de l'Irak, mais il accueillait une communauté formée de mizrahim - juifs d'origine arabe ou espagnole, appelés sépharades, dont les familles: Aradi, Addisi, Ajami, Alwan, Attié, Azar, Bagdadi, Cohen, Chahine, Dahane, Haddad, Hadid, Hamadani, Jammal, Jamous, Khayyat, Mizrahi, Mousalli, Lati, Lévy, Rabih, Saad, Safra, Sakal, Sayegh, Stambouli, Srour, Tabbakh, Tarrab, Yedid, Zarroukh, Zeitoun.
Le Liban accueillait aussi une communauté de juifs ashkénazes (d'origine européenne) venant d'Allemagne, d'Europe centrale et de l'Est, fuyant les pogroms et les camps de concentration. Les familles installées au Liban étant les Adler, Gold, Goldberg, Goldman, Green, Krouk, Lichtman, Moise, Romano, Turkieh, Weinberg et d'autres.
Selon W.S., la situation actuelle des biens de la communauté israélite demeure incertaine. On ne sait pas si ces personnes ont concédé leurs biens à d'autres. Selon la synagogue. Margen Abraham reste, et la reconstruire pourrait l'exposer aux actes de vandalisme, dit W.S. La communauté juive qui, virtuellement, demeure présente au Liban, est ramenée à une situation difficile depuis la création d'Israël et l'invasion du Liban en 1982. L'amalgame malheureux entre Israélien et israélite a porté un coup dur à cette communauté.
Jihane Farhat
|
|
Sun Oct 18, 2009 6:21 am |
|
|
jkaram
Joined: 10 Jul 2008 Posts: 5
|
|
Liban Pays de mon enfance: Juifs libanais en France |
|
Les juifs libanais installés en France : «Cher pays de mon enfance…»
Les juifs libanais installés en France sont bien intégrés dans leurs pays d'accueil. Pourtant, il suffit de leur parler de leur pays d'origine pour que l'émotion soit palpable. Pour les jeunes qui sont nés en France, il ne passe pas un jour sans qu'ils n'écoutent de la musique libanaise, se rendent dans les restaurants libanais et parlent à des amis libanais. Magazine est allé à leur rencontre.
« C'est notre histoire, et je tiens à la relater en mémoire de mon père qui est resté attaché à son pays d'origine jusqu'à son dernier souffle ». Nathan a 29 ans. Lorsqu'il raconte son histoire, ses yeux brillent et sa voix devient plus rauque.
Nathan dit qu'il est libanais avant d'être juif, malgré le fait qu'il ne se soit jamais encore rendu au Liban. « Chaque fois que j'en exprimais le désir, mes parents m'en dissuadaient. Je pense qu'ils sont toujours traumatisés par la guerre ». Fin des années 60, sa mère, enseignante au Liban, choisit d'aller à Paris poursuivre ses études. Son but était d'y retourner le plus rapidement possible. Mais la guerre éclate en 1975. La jeune femme, alors profondément attachée au Liban, est horrifiée par les événements qui touchent sa famille et ses amis. Nathan explique: « Des membres de sa famille, demeurés au Liban, ont été tués. Ces drames ont profondément marqué ma mère. Lorsqu'elle parle du Liban, elle me dit toujours: « D'autres pays ont connu des guerres civiles, mais ce que je ne comprends toujours pas c'est comment peut-on se permettre de détruire un si beau pays. Le père de Nathan, lui, a vécu au Liban jusqu'en 1978.
« En France, il ne s'est jamais vraiment senti à l'aise et est resté très proche de la communauté libanaise ». Nathan n'a plus aucune attache familiale au Liban. Pourtant, il sourit lorsqu'on lui demande s'il se sent libanais. « Lorsqu'on me pose des questions sur mon identité, je réponds que je suis libanais avant d'être juif. Je suis imprégné par la musique libanaise que j'écoute fréquemment, la langue que mes parents ont toujours utilisée à la maison, et que j'aimerais bien parler, et surtout la cuisine que j'adore ».
D'autres jeunes juifs libanais sont tout autant attachés au Liban, à l'instar de Myriam, qui s'y rend régulièrement pour visiter sa famille et ses amis. Cependant, depuis 2006, affirme-t-elle, « je sens qu'il est devenu de plus en plus difficile de dire, au Liban, qu'on est juif, ou qu'on a choisi de se convertir à cette religion ». Pourtant, Myriam hésite et pense s'y installer. « Si je prends cette décision, je sais que je devrais renoncer à ma religion ». Un choix difficile, et surtout surprenant selon elle. Elle rappelle « que le Liban est un pays multiconfessionnel, censé être ouvert à toutes les religions ».
Ces propos renvoient inévitablement au documentaire d'Yves Turquieh, ‘la petite histoire des juifs du Liban’. Le réalisateur décrit, alors, comment le confessionnalisme peut pousser certains à émigrer. D'ailleurs, lui-même avait décidé de partir en 1964. A cette période, explique-t-il, « émerge pour la première fois chez moi la question identitaire>>.Né au Liban, il y a vécu vingt-deux ans, et a débuté sa carrière professionnelle en tant que journaliste pour L'Hebdo Magazine. A cette époque, il présente une demande de naturalisation. « On me l'a refusée. Selon eux, il était très difficile de devenir libanais, car il y avait un équilibre confessionnel à préserver, y compris dans les naturalisations>>. Yves Turquieh considère alors qu'il n'a aucun avenir professionnel au Liban, « non seulement parce que j'étais juif, mais également parce je n'étais pas libanais ».
Il n'est pas le seul à avoir demandé la nationalité libanaise. « Des centaines de juifs qui habitaient au Liban étaient originaires de Syrie, que leurs parents avaient fuie en 1948. Et comme moi, ils ont essuyé le même refus ».
Le départ du Liban
Malgré cela, ils sont nombreux à rester attachés à leur libanité. Selon le réalisateur, qui est allé a leur rencontre dans neuf pays pour les besoins de son documentaire, ils « se sentent toujours libanais, mais ils sont très ambivalents, parce qu'ils disent qu'ils n'ont pas ete chasses du Liban. Ils ont l'impression, cependant, d'avoir été forces et contraints à partir ».
A d'autres juifs libanais, on a explicitement demandé de partir, ils ne l'ont pas fait de leur plein gré. En 1967, raconte David, médecin, « à la fin de mes études médicales, je devais prononcer le Serment d'Hippocrate pour l'ensemble des promus. Quelques jours avant, j'étais convoqué à la chancellerie et on m'a alors demandé, non seulement de ne pas le prononcer, mais de quitter le pays le plus rapidement possible ».
Quarante-deux ans plus tard, David n'a rien oublié de son pays d'origine. Selon lui, dans les années 70, le Liban est entré dans une espèce de différenciation religieuse qui n'existait pas auparavant. « Ma famille a un certain passé sur le plan religieux. Mon arrière-grand-père était le grand rabbin du Moyen-Orient du temps de l'empire ottoman. Et pourtant, nous étions ouverts aux autres, quelle que soit leur religion. Chez nous, nous recevions chaque jour des imams, des prêtres. Nous célébrions les fêtes ensemble et nous partagions des moments inoubliables ». Durant toutes ces années pourtant, David se rendait régulièrement au Liban. « J'ai continué à y retourner jusqu'en 2002, date à laquelle mon père est décédé, lui, qui a vécu toute sa vie au Liban. Je me promenais toujours dans les lieux de mon enfance. Je ne me suis jamais senti étranger ». Pourtant, il a tenu à ce que ses fils ne s'y rendent pas. « C'est purement une question de sécurité. Nous avons payé très cher le prix de la guerre. Des proches ont été assassinés, un cousin a été enlevé et son sort est toujours inconnu ». Malgré ces événements tragiques, David renouvelle, chaque année, son passeport libanais, parle parfois l'arabe avec ses patients d'origine libanaise et transmet à ses fils son amour pour son pays d'origine. « Mes enfants disent toujours qu'ils sont juifs libanais. On leur répond, ca n'existe pas, juif et libanais! ».
En fait, si la plupart de ces juifs ont gardé un bon souvenir du pays, c'est parce que, estime Yves Turquieh, « ils l'ont quitté avant la guerre de 1975, donc dans de bonnes conditions ». Ils sont ainsi restés attachés à leurs habitudes libanaises. « Quand on est né au Liban et qu'on y a vécu, les habitudes ne se perdent pas. Entre le baklawa, le hommos et le café turc, j'ai appris à ma femme la cuisine libanaise, et je demeure trilingue et attaché au système libanais ».
Alors à quand le retour au Liban? Pour Nathan, une seule condition: « Le jour où la synagogue centrale Maguen Abraham, qui reflétait autrefois la vitalité de la communauté juive, sera reconstruite ».
David raconte qu'il a déjà visité ce qui reste de la synagogue et qu'il suit de prés toute l'actualité qui la concerne. « Il y a eu un projet d'expropriation totale, on voulait construire à sa place un centre commercial. Je trouve que cela ne sert pas à la coexistence. Bien avant 1946, il y a des preuves de l'existence de la communauté juive au Liban. Or, pour qu'elle existe, une communauté doit pouvoir se réunir, pratiquer certains percepts de la religion et, aujourd'hui, tout cela n'est plus possible ».
Pour Yves Turquieh, qui a continué à se rendre au Liban entre 1964 et 1974 pour y passer toutes ses vacances, la situation politique en 1975 « ne m'a plus donné aucune envie d'y revenir ». Durant des années, il a patienté, attendant que l'occasion se présente. « Je ne voulais pas y aller en tant que touriste. Je déteste l'être dans mon propre pays. Et lorsqu'on devait s'y rendre en 2005, avec l'équipe du film, non seulement pour rencontrer des juifs mais tous les Libanais, trois semaines avant notre départ, Hariri est assassiné ». Le réalisateur ne perd pourtant pas espoir. « Je sais qu'un jour, ca va se faire. Qui sait? Peut-être dans le cadre d'un festival de cinéma ».
Tout au long de ces années passées loin de leur pays d'origine, ces juifs gardent du Liban des souvenirs et parfois des rêves, à l'instar de tous les Libanais des autres religions présents partout dans le monde. Ils continuent aussi de raconter leur histoire car, comme le dit si bien François Mitterrand, « un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité ».
LA PETITE HISTOIRE DES JUIFS DU LIBAN
Le documentaire d'Yves Turquieh a été projeté pour la première fois en 2005, et sélectionné pour le festival Paris-cinéma 2007, dans le cadre de la Semaine du cinéma libanais. Il a été commandité et financé par l'association B400, regroupant des juifs libanais éparpillés aux quatre coins du globe. Le but du film était de montrer ce que sont devenues ces milliers de personnes vivant dans quinze pays différents. L'équipe du film s'est rendue au Canada, aux Etats-Unis, au Mexique, au Brésil, en Suisse, en Italie, en France, à Chypre, en Israël et, enfin, en Grande-Bretagne. Le réalisateur a interviewé ces Libanais qui ont quitté le pays, leurs enfants et parfois leurs petits-enfants. Selon lui, ceux qui vivent en France sont les gens les plus laïques. Ils se méfient beaucoup de l'intégrisme religieux, quel qu'il soit. Dans certains pays, il existe un retour vers une conception très stricte de la religion, surtout au sein des communautés juives italiennes, new-yorkaises et brésiliennes. Ce retour est perçu avec une certaine méfiance par les juifs libanais vivant en France, plus ouverts au dialogue des cultures.
Paris, Pauline Mouhanna
|
|
Thu Oct 29, 2009 8:31 am |
|
|
AndréAndrés
Joined: 29 Oct 2009 Posts: 9 Location: Italy |
|
YehuudiLibneeni |
|
Lebanese Jews, now, don’t returning to Lebanon, this is normal. Before of returning of Lebanese Jews in Lebanon, there must be some “reference”, for example: 1)The Lebanese media - especially television - must communicate to people (pretty often) that the Lebanese Jews do not belong to the “Jewish state”; 2) THE SITUATION OF FULL NORMALITY WILL BE ONLY WITH PEACE AMONG 2 NATIONS (LEBANON AND ISRAEL STATE). THE MODERN GROUPS (ALL) MUST OFFICIALLY DIFFERENTIATED BY THOSE INCIDENTS IN 80 YEARS. ----- INFORMATION AND SECURITY, YES, THESE ARE THE 2 KEY INGREDIENTS, FOR ME AND MANY OTHERS. ONLY THESE ELEMENTS WILL ENSURE THE PEACEFUL RETURN OF THE LEBANESE JEWS IN LEBANON. Of course freedom for all.
Moi finir ce que j'ai à dire... TG libanais doivent cesser d'appeler les Israéliens "yahoud”. Ils doivent dire “israéliens yahoud”. Je déteste les erreurs qui sont évitables, la précision est la vie.
_________________ Lebanon is Arab but at the same time it provides many other aspects. Lebanon cannot be only Arab! Lebanon is: Arabs, Modern Phoenicians, Armenians, Kurds, Jews etc |
|
Sun Nov 01, 2009 6:16 pm |
|
|
hindou2
Guest
|
|
|
bonjour;
je m'appelle hind kinani et je suis étudiante à Science Po dans le campus Moyen Orient Méditerranée
je fais un mémoire sur les juifs du Liban, leur histoire, l'insertion du peu qu'il reste dans la société, pourquoi ils ont choisi de rester dans un pays aussi proche du "foyer national juif" et dans quelle mesure il pourront être le vecteur d'une meilleurs coexistence entre les différentes populations du moyen orient
je cherche désespérément à prendre contact avec des représentants de cette communauté et ou peut on se procurer le documentaire d'Yves Turquier La petite histoire des juifs du Liban en France ?
je serais plus que reconnaissante si vous pouviez me donner un coup de pousse !
Cordialement
|
|
Sun Nov 22, 2009 12:19 am |
|
|
admin
Site Admin
Joined: 09 Mar 2007 Posts: 529 Location: Jbeil Byblos |
|
|
Sun Nov 22, 2009 5:26 am |
|
|
hindou2
Guest
|
|
|
merci beaucoup pour le lien
avec plusieurs étudiants, nous allons , dans le cadre de l'association Babel initiative qui nous sponsorise, nous rendre au Liban en avril, est ce que vous pouvez me donner les coordonnées de certaines personnes de la communauté que nous aimerions rencontrer ?
je vous en serai infiniment reconnaissante
Très Cordialement,
Hind KINANI
|
|
Sun Nov 22, 2009 2:19 pm |
|
|
admin
Site Admin
Joined: 09 Mar 2007 Posts: 529 Location: Jbeil Byblos |
|
|
|
Hind, je te prie de le contacter directement.. moi meme je ne connais pas directement des gens de la communaute juif du Liban... seulement j'ai chate avec a travers Facebook
|
|
Sun Nov 22, 2009 3:36 pm |
|
|
hindou2
Guest
|
|
|
Ecoutes merci pour tout
je les ai ajouté sur facebook j'éspère qu'ils m'accepteront
|
|
Sun Nov 22, 2009 5:06 pm |
|
|
admin
Site Admin
Joined: 09 Mar 2007 Posts: 529 Location: Jbeil Byblos |
|
I told them |
|
Dont worry, they will do.. I already told them
|
|
Sun Nov 22, 2009 5:35 pm |
|
|
Charly
Joined: 17 Sep 2010 Posts: 1
|
|
je découvre ce petit forum avec plaisir. |
|
je suis un Israélien qui a HORREUR de la guerre. Espérons que les liens francophones entre nos pays pourront contribuer un jour IN CHALLAH à instaurer une paix juste au Moyen-Orient.
Cordialement
|
|
Fri Sep 17, 2010 11:56 pm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|